Chère visiteuse , cher visiteur bonjour .

Je pars quelques jours changer d'horizon

 et croiser des regards nouveaux . 

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mer

et montagne ,
à bientôt en mai . 

canardjaune votre humble blogueur

Bonjour ,

Le 10 février 2010 , mon regard a croisé un article de mon quotidien départemental intitulé:
"La bananeraie de Gond-Pontouvre" . Il s’agit de quelques lignes relatant la création d’une piste cyclable à laquelle j’adhère totalement . Pendant 30 ans j’ai risqué ma vie à bicyclette sur cette portion de route très fréquentée par des mastodontes ; c’est à dire les camions de livraisons arrosant la zone industrielle N°3 d’Angoulême .

 Or entre la chaussée et cette belle piste cyclable , nos élus de la " COMAGA " (communauté de communes du grand Angoulême) ont fait réaliser une haie paysagère d’un nouveau genre . Ici point de sapin , pas d’érable  , encore moins de prunus ou platanes , ni d’essence à belle floraison printanière ou estivale . Non , ici nos élus ont décidé d’anticiper le réchauffement climatique de notre planète . Il est vrai que toutes les industries de cette zone participent allègrement au devenir très chaud de notre Terre . Alors ils ont choisi de faire planter des essences très exotiques , que l’on côtoies aux confins des déserts : Palmiers et yuccas .

 Hélas , cette zone industrielle est orientées plein nord , et même si notre planète se réchauffe , elle connaît fort heureusement encore des hivers aux températures hivernales dites de saison . Ce fut le cas cette année . Résultat , nos impôts locaux ont fondu comme gel au soleil de décembre et nos élus ont glissé sur une peau de banane . Tous les yuccas et phœnix ont trépassé . Seuls les chamérops et autres essences mieux en conformité aux lieux ont échappé au massacre .

La société d’espace vert qui a profité de l’incompétence de ces élus va pouvoir facturer une seconde plantation plus ad hoc avec la réalité de cette zone . Les essences tout à fait taillées pour supporter les hivers charentais possèdent des limites à ne pas dépasser , et nos spécialistes devraient de temps en tant avoir un peu d’humilité face à dame Nature qui veut bien supporter nos caprices mais pas au-delà de certains degrés en plus ou en moins .

Pour finir voici un chamérops de mon jardin , mêlé à d'autres arbres à feuilles caduques afin de l'aider à supporter certaines rigueurs hivernales .  
 Bonne journée

Bonjour,  
Nous sommes en pleine période du cramaillot ?... un mot pour désigner le pissenlit . Je vais tenter de vous en décrire les utilisations culinaires et ses bienfaits pour notre santé .
Tout d'abord mangez-le cru en salade accompagné de petits lardons fondus à la poêle , mais ne tombez pas dans l'erreur qui consiste à choisir de préférence les pieds blanchis comme des endives : ils sont certes plus tendres mais tellement moins succulents et moins riches en principes actifs (manganèse surtout lié à la présence de chlorophylle). Cuit haché et relevé de beurre ou de jus de viande il constitue un plat plus savoureux que l'épinard . Incorporez le toute l'année dans vos potages avec quelques pommes de terre , des poireaux , des feuilles de choux . Vous dégusterez ainsi des soupes vertes qui seront à la fois une douceur gastronomique et un met-remède .

 


Pensez aussi qu'en tisane ses feuilles et sa racine (fraîches ou sèchées)  sont toniques , dépuratives cholagogues , stomachiques et légèrement laxatives. Elles stimulent la vésicule , drainent le foie et les reins , éliminent le cholestérol , l'urée et l'acide urique . Ces tisanes seront du plus grand effet contre les affections de la peau ,la paresse d'estomac , les rhumatismes , la goutte , la constipation , le diabète , l'artériosclérose , les troubles circulatoires , la cellulite . La décoction de plante séchée ( les feuilles sont récoltées au printemps ou en été , la racine au début de l'automne ) se prépare en mettant à tremper à froid pendant deux heures dans un litre d'eau 20 à 30 grammes de feuilles et autant de racine coupée en morceaux ; chauffer ensuite à feu doux jusqu'à ébullition ; laisser bouillir seulement quelques secondes puis infuser quinze à vingt minutes ;
3 tasses par jour un quard d'heure avant les repas .
 

Quant aux fleurs , cueillies au moment où elles commencent à s'épanouir , elles ont un emploi dans les soins de beauté : une bonne poignée bouillie pendant une demi-heure dans un litre d'eau donne , passée à travers un linge fin , une eau de toilette avec laquelle on se lave le visage matin et soir pour faire disparaître les taches de rousseur .          

Nb : j'avais publié cet article l'année dernière à la même période sur Blog orange et il m'a semblé utile de le ressuciter sur over blog pour perpétuer les usages de nos grands-mères .
Bonne journée 

Bonjour,  

Les fritillaires comptent quelque cent espèces de plantes à bulbe , apparentées au lis et à la tulipe . . elles sont originaires des régions tempérées de l’hémisphère Nord . Elles sont rebelles à la culture ;je n’ai jamais réussi à en faire pousser dans mon jardin . Cependant les fleurs inclinées , en clochette ou en gobelet sont du plus bel effet au début du printemps .

 Selon la tradition chrétienne , les fritillaires qui refusèrent ( toujours des rebelles) d’incliner la tête lors de la crucifixion , la baissent depuis , de honte . Et bien moi , petit Canardjaune , je les trouve charmantes et pas du tout honteuses la tête à l’envers .

 J’aime ces parapluies en gobelet bordeaux , vert ou blanc tachetés ou à damiers . L’espèce photographiée est la "Fritillaria meleagri" dite aussi œuf de vanneau , qui pousse à l'état sauvage sur les bords de La Charente . Elle se plaît sous les arbres caducs ou dans une rocaille , avec beaucoup d'humidité .


Bonne journée