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    Les chaleurs d’août ont déjà trépassé et la fin ce de mois est déjà ce soir . Il est temps de vous conter trois dictons tendance plein été .

    " Pluie de la Saint Fabrice ne rend pas le paysan riche " .

     Il n’a pas plu ce jour-là , nos amis de la Terre vont peut-être trouver de l’or sous leurs sols ingrats ? …

    " A la Sainte Rose , pour le travailleur , pas de pose " .

     En effet les congés s’achèvent et les Roses mêlés de Vert vont nous concocter une rentrée aux petits oignons printaniers ... 

    " Chaleur d’août , c’est du bien partout " .

    Surtout pour les vieux os à substantifique moelle d’un Canardjaune ,

    Coin !Coin ! …bonne fin de mois ,et , de semaine

     


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  • Vivre à crédit c’est la panacée du banquier et la misère assurée de celui qui entre chez ce vendeur de rêves sans lendemain qui coure . Or l’humanité de l’hémisphère nord depuis vingt ans s’assoit sur ce rêve qui hypothèque l’avenir des générations des deux hémisphères de l’après aujourd’hui . En effet pour emprunter il faut d’abord devoir posséder . Et pour posséder , il faut un certain temps pour constituer et reconstituer ce que l’on a épuisé auparavant . Notre petite planète bleue n’échappe pas à cette règle impitoyable ; si on épuise ses ressources , elle a besoin de temps pour les reconstituer . Or cette année , le 24 août 2012 jour de la St Barthélemy , les hommes ont épuisé toutes les ressources naturelles que la planète Terre était en droit d’offrir sans crédit . Depuis, les hommes des pays fortunés mangent des assignats à crédit . Sur les 131 jours qui restent jusqu’au 31 décembre ils puisent dans les réserves et crachent du dioxyde de carbone dans l’atmosphère sans que la Terre soit en mesure d’en assurer le renouvellement . Il n’aura fallu cette année que 234 jours pour consommer toutes les ressources naturelles que la Terre peut produire en un an . Douze ans plus tôt , en l’an 2000 , ces ressources avaient été conservées jusqu’au premier novembre . En 2005 , la limite était atteinte le 20 octobre . Désormais il faut une planète et demie pour alimenter l’économie mondiale de façon durable , sans compter les risques de pollution accidentelle . Nous n’avons qu’une Terre , cherchez l’erreur du banquier , elle se situe dans la demie Terre qui nous manque . Le durable ne va pas tarder à être de l’éphémère . Notre dette , qui s’alourdit , condamne les générations futures .

    Information source arrangée à la sauce Canardjaune :

    Quotidien "Charente libre" du 23 août 2012

    Images source : Le petit appareil numérique de Canardjaune 


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  • Bonjour ,

     

    GNAFU et KISTON écument tous les postes transformateur de moyenne à basse tension des courants électriques de ma ville . Non loin de la fresque peinte présentée le 1er août 2012 sur cette même toile de "Regards croisés" , ils se sont octroyés la fantaisie de nous rappeler la présence toute proche de la cité laborieuse des dernières productions industrielles d’Angoulême . Composants électroniques , et rouages dentelés ( peut-être la présence à moins d’une demie lieue de Leroy Somer link) ont pris grâce à eux possession de deux postes EDF concomitants .

    Lors de la signature , les bombes de peintures murales ont dû toucher un câble électrique invisible à l’œil nu car Canardjaune en la photographiant l’a récoltée fluorescente .

     

    Bonne semaine  


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    Un jour , dit la légende , il y eu un immense incendie de forêt . Tous les animaux terrifiés et atterrés observaient , impuissants , le désastre . Seul le petit colibri s’active , allant chercher quelques gouttes d’eau dans son bec pour les jeter sur le feu . Au bout d’un moment , le tatou , agacé par ses agissements dérisoires , lui dit : -"Colibri ! Tu n’es pas fou ? Tu crois que c’est avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu ? "-" Je le sais , répond l’oiseau mouche , mais je fais ma part "

                                                                         Légende amérindienne

     

    Bonne fin de semaine


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    Les effets de maïsiculture intensive se font sentir sur la faune et la flore de ma pourtant belle région Poitou-Charentes . Ainsi par exemple la superbe écrevisse autochtone de nos cours d’eau de France encore très présente dans les années soixante dix meure dans l’indifférence générale d'un été silencieux pour nos frères les animaux et nos soeurs les plantes  . Ce maillon de la vaste chaîne de vie , sur notre petite planète toute bleue vue du ciel éclairé de notre station orbitale internationale , est quasiment brisé . De 1978 à 2006 , l’effondrement des populations est de 68% (dixit Wikipedia) rien qu’en Poitou-Charentes . Soixante huit pour cent de combien au départ ? …

    Je n’en vois plus que très rarement dans les eaux calmes de mon fleuve La Charente . Elles sont là en sursis car la turbidité des eaux va croissante d’année en année vu le mode minier de production des épis de maïs . Les alternances , de fortes pluies lessivant des milliers d’hectares de sols devenus désert stérile , avec des périodes de forte chaleur brutales et imprévisibles , sont le couperet impitoyable de sa disparition sur cette période citée par Wikipedia . Avant qu’il n’en reste plus un seul exemplaire , je vous offre à la vue celles photographiées hier sur une racine aquatique d’Aulne à quelques centaines de mètres du confluent de l’Argence qui ( n’a plus d’eau depuis quinze jours grâce aux maïs industriels ) et de La Charente ( Dont le niveau s’affaibli dangereusement depuis une semaine ) . Elles étaient deux qui déjeunaient tranquillement entre deux eaux . C’est les vacances , tout le monde a les pieds en éventail au bord de l’eau . Les écrevisses n’ont qu’à s’adapter au prédateur suprême qu’est l’homme ou disparaître bientôt avec lui qui refuse de comprendre qu’il n’est aussi qu’un petit maillon faible de cette vaste chaîne de vie .

     


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