• Ah! Ça alors!… Cet après-midi, un coquin de platane m’a tiré une langue de chat. Il était amoureux d’un escalier qui mène place des bancs publics à la Georges, mon copain chanteur-poète de mes années envolées . Il embrassait les marches à en perdre haleine. De tout son tronc il se frottait éperdument sur le mur de soutènement en se moquant du regard des bedeaux passants. Accompagnée de sa maman, une petite fille vêtue comme un chaperon rouge, monte les marches et dit: _ « Maman regarde l’arbre. Il mange l’escalier » . Et moi en vilain Canardjaune je lui répond:_ « Oh! Monsieur platane nous donne sa langue au chat car il n’a pas trouvé les biscuits LU ». Intriguée, elle se tourne vers sa maman. _ « Maman, c’est quoi des biscuits LU? Elle lui répond: - « C’est comme des langues de chats ».

    Bon dimanche 22 novembre 2015   


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  • Oh! Spirale infernale du mal.

    Paris blessé

    Paris ensanglanté

    Paris mutilé

    Paris vampiré

     

    Que nul crétin

    Un beau matin

    Vole le chemin

    De nos destins

     

    Paris meurtri

    Paris endolori

    Paris détruit

    Paris anéanti

     

    Que nulle canaille

    De ses entrailles

    Déploie semailles

    Horribles mitrailles

     

    Paris mortification

    Paris perversion

    Paris affliction

    Paris damnation

     

    Que nul salaud

    Dans le ruisseau

    Ne boive l’eau

    De nos joyaux

     

    Paris déchirant

    Paris angoissant

    Paris compatissant

    Paris attendrissant

    Oh! Spirale infernale du mal.

    Condoléances et pensées profondes

    à toutes les victimes de ces horribles tueries.

     


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  • Stockholm 1972, ça ne vous dit rien?_ « Humm c’est loin 1972...ça date du siècle dernier!… ». C’était l'année de la première COP. COP ?…Conference of parties ? Le modèle onusien made in environnement .  Kyoto, Lima, Rio  et bien d’autres ont suivi la « number one » et ce n’est toujours pas un scoop à défaut d’une scop » . Aller nous serinent nos technocrates et dirigeants en tous genres, remettons le cœur à l’ouvrage. Sur la table des négociations en coulisse, depuis le printemps, petites mains cogitent et travaillent et du 30/11 au 10/12/2015 les chefs Sioux et Apaches vont pouvoir parader au salon du Bourget parisien. Cette nouvelle COP, 21eme du nom dans le rang des mauvais élèves , doit-être, c’est juré, c’est promis  un colloque « non négociable » mais aussi et surtout « non contraignant juridiquement » . Ce qui veut tout dire pour celles et ceux qui savent décrypter les faux fuyants de nos indiens version moderne.  Hélas, hélas trois fois hélas, ne vous réjouissez pas. Cette COP 21 n’est pas et ne sera pas la dernière avant le grand chambardement qui nous attend tous sur cette petite planète « Eau-bleue » vue de la station orbitale internationale. Cette conférence est seulement un moyen de nous habituer et nous rassurer. Les chefs prennent en mains le réchauffement climatique, donc faisons leur confiance. Ils vont bien nous trouver une solution miracle . C’est leur job et celui de leurs conseiller et experts. Laissons les faire et démobilisons-nous . Le problème c’est qu’il y a urgence en notre maison commune et les COP 21,22, 23….. ne changerons rien à la montée rapide et inexorable du mercure du thermomètre Terre. La fièvre de notre planète ne date pas d’aujourd’hui, mais des 150 ans de progrès qui lui ont donné un petit coup de pouce à la hausse. La solution miracle, c’est nous , nous les 7 et bientôt 9 milliards d’hommes qui la détenons . Le dioxyde de carbone de nos pots d’échappement automobile ne va point cesser de couler dans l ’atmosphère à partir du 11 décembre 2015. Les piscines de jardins et bétonnages en tout genres qui violent la couverture de nos nourritures terrestres vont perdurer. L’huile solaire que nous badigeonnons sur nos peaux fragiles les mois d’été poursuivra son film gras asphyxiant sur les mers et océans. Les Macs-Do et autres fast-foods aux activités malbouffes et remplisseurs de poubelles ne vont pas disparaître d’ici fin décembre 2015. Les croisières « Costa non Rica » grosses consommatrices de pétrole sur mer ne vont pas s’évanouir du jour au lendemain. Le trafic «law-cost» des avionneurs va poursuivre sa croissance exponentielle dans notre ciel pourtant déjà bien encombré de salissures . Ces quelques exemples parmi des milliers d’autres prouvent que la COP21 c’est du pipeau de chatons dans violons pâté d’alouettes. Notre destinée d’humains est dangereusement compromise avec ou surtout nos sioux et apaches version société du tout libéral. La solution est entre les mains de chacun d’entre-nous et surtout pas entre celles de nos dirigeants endormeurs de consciences . Enfants gâtés que nous sommes, dans pays riches de pauvretés matérielles, à nous de faire en sorte que … avant qu’il ne soit trop tard pour nous, et les plus pauvres qui n'ont rien profité du gâteau faux progrès.

    Bon week-end à méditer sur le sujet.               

     

     

     

     


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  • Comme Zadig en son temps, mon pote-âgé est détenteur d’un jardin. Sur son lopin de terre nourricière dans un faubourg devenu bourg, longtemps, il y a cultivé des légumes .Pour la joie et le délice des pots-aux-feux, très tôt le matin il se levait. Tard le soir il rentrait chargé de poireaux monstrueux de Carentan, de pomme de terre belle de Fontenay, de carottes gloire du pays nantais, d’oignons dorés paille des vertus de Mulhouse, de panais demi-long de Guernesey, de radis noir rond et dodus à souhait au cœur des hivers, et des roses bonbon de chine.

    Tout ce beau monde, issu de son arpent, servait à confectionner de bons potages mitonnés au coin de la cuisinière fonte à bois, puis couchés sur lit de soupières en terre cuite. Hélas comme je vous l’ai déjà écrit , mon frère jardinier est un pote âgé. Il ne peut plus guère se pencher en terre à terre sur son lopin nourricier maintenant encerclé de maisons clinquantes et d’immeubles aux hauteurs vaniteuses. Aussi cette année il a décidé de se lancer en cultures plus douces et moins contraignantes pour ses articulations devenues douloureuses car ayant été trop souvent sollicitées.Comme il règne en pays de cocagne, au sud de la belle France intra-muros européenne, le climat lui offre quelques fantaisies hasardeuses. De par ses rêves enfantins, il s’est laissé bercer et tenter par un essai de cultures fruitières exotiques. Mangues, goyaves de chine, litchis et caramboles ont remplacé ses légumes d’hier. Parviendra-t-il à réussir sa conversion sans transition, mais, avec trait d’union de ne jamais oublier que sa terre est avant tout nourricière? Difficile challenge à tenir. Ne pas la laisser en pâture aux promoteurs de l’immobilier gourmands de grasses terres, faciles à raboter aux bulldozers dévoreurs de pétrole fumant. Bien aidés dans leur besogne lucrative par des gouvernements

    connivents, appliquant des surtaxes foncières au « non-bâti » en hausses vertigineuses afin de décourager mon pote âgé peu fortuné et l’inciter à vendre son précieux garde-manger sur pieds. Y parviendra-t-il avant que mort dérobe avec raison sa précieuse vie chargée d’un savoir-faire et d’un savoir-être qui seront jetés aux orties ?   

     

    Goyavier de chine et ci-dessous ses fruits made in hexagone France

                                                         Bon week-end à toutes et tous 


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