• Au joli mois de mai les pétales des marguerites volent au firmament. Ils chantent des je t’aime éperdument. Dans les bois et les champs les oiseaux gazouillent et congratulent la plénitude du printemps. C’est l’heure des déclarations et des offrandes éternelles d’amour .

    Des millions de petits têtards de la galaxie des spermatozoïdes se frayent une voie lacté dans le monde merveilleux du grand mystère de la vie. Mais que la vie est déjà dure. Un col de l’utérus encombré d’une glaire impitoyable se charge du premier grand tri de la vie. Un pour cent seulement des 200 millions de prétendants au départ parviennent à franchir ce premier Himalaya. Rencontre fortuitePuis derrière cette montagne quasi infranchissable, les trompent de Fallope ne sont pas là par hasard. Elles trompent bon nombre de ceux encore là. Des 200 têtards qui parviennent à l’ampoule tubulaire à l’éclairage incertain, seul un, réussira l’exploit de rencontrer sa moitié manquante, l’ovule. De ce mariage miraculeux, une belle cellule-œuf se love alors dans les entrailles de la future maman. Un embryon durant neuf mois va se construire telle une grenouille dans son océan pacifique. Un beau matin de janvier, en plein hiver la grenouille frappe à la porte, et se lance dans l’univers de la vie sur planète Terre. Restera ensuite toute une vie d’amour pour construire ce minuscule petit être de rencontre fortuite. Merci à ma fille et son compagnon de nous avoir déclaré Papy et Mamie. ( A ce moment Papy pleure de bonheur et d'inquiétude )

    Longue vie et grand bonheur à notre petite « Tya » de la part de son Papy Canardjaune et sa Mamie Canette Azur.

    La main de Tya à deux jours photographiée par son Papy. Les autres photos sont de Canardjaune et proviennent des murs peints du service gynécologie de la maternité.

     

     


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  • Coucou, me voilà . Je suis Monsieur Hiver qui vient vous rendre visite avec un léger retard sur le calendrier de Monsieur le Facteur.

    J’étais caché bien au chaud dans un automne qui ne voulait point me céder la place. J’ai dû me battre bec et ongle pour enfin triompher de ses ardeurs de crâneur d’été. Non mais, moi aussi j’ai droit à une petite place pour offrir au monde ma vision des choses.

    Tenez par exemple, que voyez-vous ici ? Une tarte à la rhubarbe ? Que nenni, je suis le creux d’une poubelle que mon jardinier a oubliée au fond de son jardin, et moi Monsieur Hiver je l’ai métamorphosé en tarte pour lui faire une face et attrape.

    Et là cette violette en sucre d’orge, pour enfants sages, seul Monsieur Hiver peut vous cuisiner une telle friandise .

    Et ici une jonquille trop pressée de fleurir avant l’heure, moi Monsieur Hiver je me suis permis de lui infliger un retour sous terre pour attendre la venue du printemps.

    Un janvier sans froid, c’est comme un juillet sans chaleur. A chacun son heure de gloire. Bon week-end d’hiver en mitaines et gouttes au nez.

          


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  • Thiers face à la chaîne des Puys est une charmante petite cité médiévale qui s’étire et s’accroche aux premiers contreforts des monts du Forez et du massif des Bois noirs. Traversée à ses pieds par la rivière La Durolle qui se jette dans la Dore, Thiers est mondialement connue pour son grand savoir-faire en matière de coutelleries. Six siècles d’artisanat vous contemplent en ses étroites ruelles aux nombreuses boutiques de fabrique et vente de couteaux. Si  vous croisez le chemin de cette sous-préfecture du Puy de Dôme n’hésitez pas à la visiter et à explorer ses sentiers pédestres.

    ThiersElle abrite en son sein une vallée dite des usines qui a marqué son histoire. C’est ici que s’est industrialisée la fabrication des couteaux qui étaient précédemment fabriqués artisanalement dans une multitude d’ateliers au cœur du vieux bourg médiéval. La vallée des usines est lieu emblématique qui fascine le visiteur. Les ruines actuelles alliées au grondement naturel de La Durolle forgent un mystère d’où surgissent les durs labeurs qui ont martelé ce site exceptionnel de l’aventure humaine.

    ThiersLe quartier du Moutier, les jardins de l’ancien hôpital, le quartier Saint Jean, le pont de Seychalles, le Crospailhat faux-Martel et le Creux de l’enfer vous invitent à la réflexion de plus de six siècles de devise :

                                « Le travail vient à bout de tout ».

    Travail à domicile, ateliers et manufactures s’unissent dans un concert de créativité . D’abord orientée vers les activités de tannerie, de papeterie, du chanvre, et émoulage sur le torrent domestiqué La Durolle, Thiers héritière de cette « culture de l’eau » rebondit  ensuite sur l’activité coutelière qui finit sa course au creux de l’enfer. C’est ici en 1850 que s’installent massivement les couteliers profitant du déclin des activités antérieures. Scotchées à la paroi rocheuse, agglutinées les unes contre les autres et même baignant dans la rivière, les fabriques et les écluses se succèdent.

    ThiersUsine du creux de l’Enfer, matrice d’Entraygues, Usine du May et les forges Mondières tapissent ces lieux empreints d’une sueur aux effluves particulières. Le travail des hommes c’est ici enraciné sur près de 6 siècles. Bousculée par la mondialisation  cette vallée des usines s’est endormie et laisse apparaître les stigmates de son devenir incertain. Alors que tout était hostile à l’épanouissement des hommes , cette ville est néanmoins surgit du néant. Saura-t-elle se reconvertir ?

     


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  • Nous sommes en plein hiver et pourtant chaque jour de ce mois de janvier 2016 m’offre des surprises que je devrais normalement voir au printemps. Ainsi par exemple cette jolie blancheur de Lamier blanc (Lamium album) pointe ordinairement le bout de son nez en mai-juin. Depuis fin décembre, cette fausse ortie est là, en bordure de chemin à regarder les passants indifférents aux beautés du monde qui les voisinent. Cette plante communément nommée ortie blanche appartient à la grande famille des labiées ou lamiacées donc rien à voir avec la famille urticacées. Sa tige carrée est creuse contrairement aux tiges des orties qui sont pleines et ligneuses. Ses feuilles ressemblent à s’y méprendre à celles des orties mais sont dépourvues de poils urticants. Les fleurs bilobées ont une lèvre supérieure en forme de casque à rebord tuyauté cilié. La plante est pollinisée par les bourdons moins frileux que les abeilles en ce mois de janvier. Elle révèle les terrains azotés. C’est une plante médicinale, employée contre les maladies inflammatoires des voies digestives et respiratoires. En « détox » après les fêtes de fin d’année, mettre 30 grammes de feuilles et fleurs dans un litre d’eau frémissante 10 minutes. Filtrer et boire froide cette infusion tout au long de la journée pour lutter contre l’acide urique provocateur des douleurs articulaires. La nature étale des trésors de bienfaits. Sachons les observer et les utiliser à bon escient.

     

                            Bonne semaine à toutes et tous.                 


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    Momo, mon copain des mots qui causent des maux qui fâchent, dessine aussi des croquis qui croquent l’immangeable . Un an après avoir été bastonné par le cercle du mal face au carré du moins bien, mon ami Momo court toujours après l’assassin de janvier et novembre de l’an passé. Dans sa course effrénée va-t-il ne pas déraper sur un verglas qui sonne le glas ? Ou bien va-t-il s’essouffler en burn-out ambiant ? Aucune crainte, Momo ne peut pas mourir, car Momo c’est de la matière grise en connexion permanente avec l’au-delà de l’Ô d’ici. La liberté de penser est un bien où Momo excelle sans monsieur Excel. Pas besoin de tableau de bâbord à tribord. Pour Momo mine de rien,  sa simple dureté HB de crayon mine sur page blanche plus blanche que le blanc des soldes de janvier et des promos permanentes de novembre, suffit à soulever les montagnes de l’humaine inhumaine condition de ses semblables. Momo, c’est surprenant à lire, encore plus intrigant à comprendre cartographié en images d’Epinal. Momo ça fait un an que l’on a voulu t’éradiquer. En réponse à cet odieux acte de barbarie, Momo ça fait un an que tu flottes en haut de l’affiche. Ce que tu dessines, ce que tu écris dérange les bien-pensants et les malfaisants. Momo c’est aujourd’hui l’anniversaire d’un an de résurrection. Oh ! Momo tu es l’immortelle Liberté.

     

    Pensées éternelles aux foudroyés(es) de l'année 2015 mortes et morts sous les balles d’un assassin qui court toujours. Sur mon écran d'ordinateur, Oh! Liberté j’écris ton nom...     

     

     


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