• De la famille des Fabaceae Papilionaceae, l’érythrine crête de coq est un arbre originaire d’Amérique du sud en zone tropicale. Il est donc difficile d’en côtoyer en France métropolitaine. Cependant du côté de Nice et Menton quelques rares spécimens ont été acclimatés.

    La floraison en mai-juin est spectaculaire. Les bouquets terminaux possèdent de grandes fleurs corail brillant rouge-orange. Attention, c’est une plante toxique. Le feuillage caduc vert foncé légèrement bleuté, brillant se développe en grandes feuilles composées à 3 folioles oblongue-lancéolées, à pétiole épineux.

    La croissance de cet arbre de 2 à 4 mètres sous nos latitudes peut atteindre 8 à 9 mètres de haut dans son milieu naturel.

    Les sujets photographiés ont été plantés dans le nouveau jardin de l’esplanade Jean Gioan de Roquebrune-Cap-Martin.

    Plante peu commune en France, si vous venez visiter Menton en mai-juin, n’hésitez pas à admirer cette superbe floraison placée juste à l'entrée de ville. 


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  • Depuis quelques jours, un mal mystérieux s’attaque à nos chères stations de carburants .Les pompes à débit volumétrique, aux taxes à haute valeur ajoutée n’ont plus soif de gas-oil sans particule fine, et d’essence sans additifs ajoutés. Progressivement les réservoirs stomacaux de nos belles automobiles se déshydratent et sombrent dans un état comateux qui vire parfois à la panne sèche. Affolés par ce processus de sevrage forcé, les utilisateurs des joujoux à quatre roues d’hévéa gommé sur jantes rutilantes aluminium renforcé, se précipitent sur les tuyaux à gâchette hélas remplis seulement d’air aux effluves raffinées. Résultat le mal de manque aggrave le manquant. Ce cercle vertueux pour une remise en question d’un système perfide pour la planète est-il en passe d’un renouveau? Nos conducteurs avisés sont-ils enfin mûrs pour s’éviter le mur qui s’érige face à eux? Le virage est à négocier avec prudence et grande intelligence comme lacets de chaussure en col du Tourmalet. L’arc de cercle est peu simple à comprendre en ces temps de grande facilité pour quelques-uns et dures réalités pour la majorité . D’énormes pans de notre économie moderne agrippés au tout pétrole liquide plus énergies solides et ou gazeuses  fossilisées vont devoir s’effondrer de gré ou de force. Pas simple à mettre en œuvre et pourtant la survie de nos enfants et petits enfants en dépend.

    Bon jeudi 28 mai 2016       

     


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  • Au cœur du printemps les rince-bouteilles sortent leurs poils de balais barbus. Ils préparent sans doute les prochaines vendanges d’automne avant même de savoir si la récolte de raisin sera abondante.

    Pour l’heure tous les goupillons de la côte d'Azur doivent nettoyer des vieux culots de bouteilles encrassées de restes de vin rouge des coteaux du Var car les moustaches rotatives arborent une couleur rubis à déstabiliser les meilleurs bijoutiers de la place Vendôme à Paris.

    Cette plante très mellifère attire nombre d’insectes pollinisateurs et les abeilles du Mercantour profitent du filon pour se frayer un chemin dans ces aiguilles à nectar.

    Elles disparaissent dans la chevelure et en ressortent gavées de sucre. La douce brise méditerranéenne berce ces beaux arbustes et les brosses rotatives se balancent en cadence tels des métronomes de musiciens en recherche de nouvelles mélodies.

    Vous l’avez sans doute compris, Canardjaune à la recherche d’un peu de chaleur pour ses rémiges engourdies s’est posé quelques temps en pays mentonnais où mille et une fleurs étranges l’attirent chaque année.

    Bonne journée

     


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  • Le potager de mon pote âgé est envahit de lumas aux yeux cornés et coquilles version petits gris. Il compte aussi grand nombre de loches molles couleur terre de Sienne pour jouer les invisibles sur tuile canal terre charentaise. Perforatrices de feuilles d’hostas qu'elles réduisent en dentelles du Pas-de-Calais version Haut de France, ces intruses vikings de potagers sont également dévoreuses de laitues pommées. La terre de cocagne en permaculture établie devient difficile pour se débarrasser de ces sans-gênes qui vivent au dépend de mon pote âgé. Eurêka, j’ai une idée déclare mon pote. Puisque je n’ai pas de pot au jeu de l’existence mais plein de pots dans ma cabane au fond du jardin, produisons légumes feuilles en pots. Salades en saladiers ainsi perchées sont comme seigneur en tour d’ivoire d’un château féodal. Les petits gris ou gros bourgognes, limaces noires où cagouilles en coquilles colimaçons zébrés peuvent aller se rhabiller. Ainsi bichonnées, plus de salades dévorées dans le potager de mon pote âgé.

    Bonne journée. 


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