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    Mon voisin a hérité de ses parents une quinzaine de ruches. Depuis quelques temps certaines sont envahies par une sorte de papillon devenu très prolifique sous l’influence des fortes chaleurs de ce mois de juillet 2015.

    Pour l’heure, huit ruches sont totalement détruites. Il est très inquiet pour le devenir de son rucher et je le comprends car c’est très impressionnant à voir.

    En fait, il s’agit de la teigne de ruche appelée « Galleria mellonella » (grosse teigne). Cet insecte de la famille des pyridés, papillon parasite qui détruit dans la nature les colonies d’abeilles des ruches à miel. Cette espèce a un développement holométabole, c’est-à-dire que les adultes ne ressemblent pas aux jeunes. Les teignes de ruche passent par un stade larvaire, puis par un stade nymphal avant de se transformer en papillon.

     

    La teigne de ruche lors de son stade larvaire (chenille) est un aliment employé pour l’élevage des « Dendrobates » (magnifiques batraciens qui vivent ordinairement du sud du Nicaragua jusqu'au nord du Brésil); mais ceci est une toute autre histoire.

     

    Le problème de mon voisin est de savoir comment lutter contre cet envahisseur qui ne va pas tarder à détruire la totalité de son rucher.

     

    Amis(es) apiculteurs et apicultrices qui avez l’occasion de lire ceci, pouvez-vous me laisser votre avis afin que je lui communique vos solutions pour résoudre son problème. D’avance merci.

     

     


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  • Le développement non durable est une spécialité des politiciens de Menton. Ils adorent les constructions à foison. Depuis plus de trente ans que j’ai découvert pour la première fois ce doux pays aux splendides agrumes, le béton n’a jamais cessé de progresser sans aucune limite ni restriction.

    Alors que cette ville coincée entre mer et montagne est totalement inadaptée aux déplacements individuels automobiles, les élus dinosaures d’un âge de pierre de ces lieux ont une fois de plus choisi de persister dans la sottise et les erreurs du xx ème siècle plutôt que de s’orienter vers un avenir plus respirable pour les enfants de demain.

    Au pied de la vieille ville, face à la plage des sablettes, à deux pas de la basilique St Michel, un dragon de la destruction s’élève vers les profondeurs. Tandis que les ressources pétrolières s’épuisent, que le taux de CO2 dans l’air atteint 400 Ppm en valeur planète absolue ( chiffre jamais vu sur terre depuis 800 000 ans!), un parking de 430 places s’érige ici en sous-sol marin à pleines dents diamantées.

    Dans ce pays pourtant béni des dieux nature merveilleuse, ce maire et son équipe en plein déni d’avenir positif ont une fois de plus choisi de creuser la tombe des générations futures.

     

    Oh! Misère politique. Pour quelques euros de taxe à percevoir dans 18 mois ta duplicité est sans limite. 1,5 milliard de voitures sur terre en 2015, pour 430 places de plus à Menton. Une goutte d’eau, me direz-vous dans un océan de quatre roues mangeuses d’air pur, certes oui, mais cette goutte de bêtise humaine additionnée aux nombreuses autres est en passe de faire déborder le tout proche vase méditerranée en plein bouleversement climatique.

     

    Bon mercredi 27 mai 2015

     

     


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  • Dans la vie d’un jardinier, il est des tristes moments à vivre quand un mal sournois et imprévisible détruit l’œuvre de plusieurs années d’attention et de soin .

    Le cauchemar de la pirale du buis recommence. Voir ICI . Mes buis qui ont été réduits l’été dernier à l’état de squelettes et qui tentaient timidement à reverdir sont à nouveau dévorés sans aucun scrupule par ces chenilles maléfiques.

    N’ayant plus guère de feuilles à saisir et à se glisser sous les mandibules, elles se rabattent maintenant sur les branches en rongeant l’écorce. Plus je récolte et détruit de ces bestioles et plus elles reviennent à leur sinistre ouvrage.

    Dans ma jeunesse j’ai connu l’épreuve des doryphores sur les pommes de terre, mais le mal me semblait alors moins agressif et moins désastreux. L’optimisme d’un autre temps sans doute. Tous les buis sur ma commune sont dans le même état avancé de décrépitude.

    Alors pour éradiquer le mal, depuis le début de la semaine dernière, je taille très sévèrement tous les rameaux (qui ne verrons plus les bénédictions sous la nef des d’églises au moment de la Pâques) et ne laisse dépasser que quelques moignons de troncs au-dessus du sol.

     

     

     

     

    Afin d’enrayer la reproduction très active de ces chenilles, je brûle immédiatement toutes ces tailles.

     

    C’est mon ultime action, pour lutter contre cet agresseur dans mon jardin. Ces chenilles n’ont pas de prédateur (sauf parait-il le frelon asiatique que je n’affectionne guère également), aussi je me dois de l’être moi-même à sa place et c’est tâche triste et répugnante.

    Je suis très pessimiste, quant à la suite des événements car il parait que mes buis ne survivront pas à l’épreuve.

     

    Bravo la mondialisation du commerce et vive le libre-échange mondialisé des conteneurs avec bestioles en passagers clandestins !...


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  • Les petits lézards des murailles sont de retour au jardin. Cet après-midi, l’un d’entre eux s’est attardé bien au chaud sur le mur de la maison. Il s’est endormi au soleil encore un peu frais de mars et a oublié l’heure de quitter son coin de sieste. Vers dix-sept heures, alors que la fraîcheur commençait à tomber, j’ai eu tout le loisir de lui tirer le portrait et même de lui caresser le dos sans qu’il ne réagisse. Un court intime moment de complicité entre lui et moi. Son habitat et surtout sa nourriture en constante régression à cause des pesticides fait de lui une espèce fragile et protégée. Jardiniers qui aimez  la vie au grand air bannissez les produits phytosanitaires Bayer, Monsanto et autres Consorts de chimie de mort lente pour l’homme, de mort rapide et violente pour les insectes. Le lézard des murailles se nourrit de chenilles, de papillons, d’araignées, de pucerons et de mouches. En somme un excellent produit phytosanitaire à quatre pattes pour vos jardins. Alors pourquoi dépenser votre fortune chez «Leclerc obscur», chez «carrefour sans issue» à acheter des boites de perlin pin-pin nocives pour la culture de vos légumes. Favorisez son habitat en déposant çà et là quelques petits tas de pierres sèches où il adore résider. C’est facile, ce n’est pas cher et tellement plus naturel pour vos choux, carottes et navets. Le lézard des murailles est un acteur utile dans vos jardins. Son petit rôle à lui est de vous aider à vous débarrasser d’un grand nombre d’insectes. Chacun d’entre nous à son petit rôle à jouer dans le fantastique ballet de la vie sur cette pomme Terre qui se promène dans l’univers. Aimez-le, protégez-le, il vous le rendra mille fois. Je vous souhaite un bon week-end.                          


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  • Issus des gaulois franchisés par Jules César et influencés par les grecs des plus hauts sommets de l’Olympe, les français de 2015 perdent peu à peu le panache de ces lointaines civilisations. A l’issue de la grande guerre, la der des ders, celle de 1914-1918, le monde agricole a basculé dans la décadence du tout chimique et des chimères qui s’y rattachent. Le sol de France s’est insidieusement asphyxié du reste des armes de guerre. Les gaz Ypérite "moutarde de Dijon" ont donné naissance aux engrais du nouvel an des travaux et des jours. Ouverture du bal agricole 2015 « Muses de la Piérie, ô vous dont les chants immortalisent ! Venez, célébrer votre père, de qui descendent à la fois tous les hommes obscurs ou fameux, le grand Jupiter, qui leur accorde à son gré la honte ou la gloire, les élève aisément ou aisément les renverse, affaiblit le puissant et fortifie le faible, corrige le méchant et humilie le superbe, Jupiter qui tonne dans les cieux et réside sur les plus hauts sommets de l’Olympe. Dieu puissant qui entends et vois, écoute : dirige vers l’équité les jugements des mortels. Pour moi, puissé-je faire entendre à Persès le langage de la vérité. » (Hésiode poète grec).Monsanto le colosse aux pieds de glaise va-t-il enfin recevoir une tuile d'argile sur le coin du museau? Hélas le Salon Agricole qui a ouvert ce matin ses ventaux aux citoyens hors sol du monde urbain semble lui donner encore raison. Notre puissante FNSEA dirigée de main de maître par un certain biscuit Mr X Beulin, aux sablés céréales LU plein les poches, a encore amadoué la classe politique du « Gouda de l’hexagone » qui nous construit une écologie de salon agricole en vue du sommet de la Terre parisien de décembre prochain. Pierre, ô Pierre Rabhi quand vas-tu enfin émerger de tout ce cloaque agricole qui nous conduit droit au tombeau ? Ces hommes qui nous dirigent aujourd’hui se fourvoient et c’est toi qui tiens les clefs du royaume terrien des hommes de demain.

    Ma petite ville de province vient d’obtenir les 4 pétales d’un étrange papillon métallique rectangulaire qui arrondit les angles. Elle décroche par la même occasion le 2ème pétale d’un curieux coquelicot. Et pourtant à moins de 300 mètres de ce sol qui tente de se régénérer grâce à la pugnacité d’une mairesse fraîchement élue du dernier printemps silencieux 2014, le monde selon Monsanto perdure dans la supérette du Père Michel "Le clair-obscur".

    Qui va gagner ? La superbe multinationale aux pieds d’argile ou le faible Colibris qui fortifie à l’ombre de l’arbre de vie ?

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                       roundup.agirpourlenvironnement.org/                           

    Bon week-end à toutes et tous                             


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