• Musa qui ne musarde plus

    Musa

    Depuis des décennies face à la gare de Carnolès à Roquebrune-Cap-Martin, (en France métropolitaine) mon regard croise celui d’un grand Musa. Cette herbacée géante musarde tranquillement en ce lieu bien abrité des vents du nord et froids hivers. Tout en regardant passer les trains, cela lui permet de vivre ici avec l’espoir, un jour, de s’en échapper, si les conditions du dérèglement climatique lui deviennent plus favorables.

    Musa

    Au cours des années 1970 à 1990, ce vaillant personnage végétal ne pouvait développer que de larges et longues feuilles par couches successives fixées à un stipe. Puis peu à peu durant la période 1990 à 2010 sont apparus des minuscules inflorescences et petits régimes de bananes. Néanmoins pas encore de quoi nourrir son propriétaire terrien qui veille sur lui. Trop petits les fruits avortaient avant totale maturation. Or durant cette dernière décennie les régimes de bananes n’étant plus au régime hivers secs et froids ont pris de l’embonpoint. Cette année 2019 est un excellent cru en potassium et magnésium. Les fleurs bien fécondées par des frelons européens les bananes sont belles et bien formées pour devenir de beaux fruits.

    Musa

    A mon humble avis, le dérèglement climatique avec températures à la hausse y est sûrement pour quelque chose. Mais attention Dame Nature, à trop appuyer sur le thermomètre du côté sommets, les régimes finiront par perdre leur embonpoint et les stipes se transformer en bambous mous et desséchés. Nous vivons tous, hommes, animaux et végétaux une transformation rapide et radicale de nos environnements respectifs. Soyons vigilants car les mauvaises surprises  de Dame Nature sont pour très bientôt.

    Musa

    Bon week-end

    Musa

    à toutes et tous

    Musa

     


  • Commentaires

    1
    LABORDE Marie
    Vendredi 18 Septembre 2020 à 23:54

    Bonsoir cher ami Canard Jaune,

    C'est très bien d'avoir pensé à immortaliser le grossissement des fruits, l'évolution du changement. Je pense que le bananier demande un long temps d'adaptation car j'ai connu ça dans les Landes, chez des amis, le bananier initial se trouvait près d'un mur face au sud. D'abord pendant des années il y a eu d'autres pieds pour lui tenir compagnie puis le plus fort d'entre eux s'est mis à faire des fleurs et des fruits. Il y a environ une vingtaine d'années. Il faut dire que mon ancien département est chaud, presque autant que les bords de la Méditerranée. Ce qui gêne un peu, c'est l'humidité constante de l'air entretenue par la transpiration des pins. Mon nez coulait modérément mais toute l'année. Depuis que j'ai déménagé dans l'est, ça va mieux, l'air est sec mais très chaud. On n'est jamais content. Par contre ici, la nature est belle, j'aime les montagnes, chaque coin est différent, il y a des petites gorges, des cascades, c'est un merveilleux coin.

    Excellent weekend à vous aussi, qu'il vous apporte tout ce dont vous avez besoin. 

    Bises de Marie.

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    2
    Samedi 19 Septembre 2020 à 15:34
    francinea

    Bonjour, à trop tirer sur la corde, il faut s'attendre au pire, ça a d'ailleurs commencé; je te souhaite un bon week end, bisous

     

    3
    Samedi 19 Septembre 2020 à 16:46
    Et on n'a rien vu. L'avenir s'annonce sombre. Nous aussi, on devra muter pour s'adapter aux changements climatiques
    4
    Dimanche 20 Septembre 2020 à 13:47

    Bonjour et oui ça devient grave pour tout le monde un bel article bien intéressant que tu partage avec ces magnifiques photos bon dimanche bisou Claudine Daniel

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