Bonjour : voici ma lune sur terre , une Verbascum thapsus  

Un nom latin de plante médicinale peu facile à retenir pour nos grand-mères avisées . Nos ancêtres qui en connaissaient un large rayon pour se soigner peu chère sans passer par la case pharmacie l’appelaient　: Bouillon blanc , Molène , herbe à bonhomme , grand chandelier , cierge de Notre Dame , herbe de St Pierre , bouillon ailé , Oreille de St Cloud et aussi queue de loup . Des noms certainement plus poétiques et plus facile à retenir . Le premier mérite de cette plante , c’est qu’elle sait se faire remarquer . La preuve , celle que j’ai croisée hier dans les bois à la tombée du jour et en plein brouillard était seule mais bien en évidence avec ses larges feuilles duveteuses épaisses comme pour me dire :   -" Voyez monsieur comme je suis belle même en plein décembre par zéro degré la nuit " !… C’est pourquoi je l’ai sans doute remarqué . Le bouillon blanc étant une plante bisannuelle , les feuilles constituent la première année une imposante rosette basale qui s’étoffe encore l’année suivante quand paraît la hampe florale qui monte jusqu’à 2 mètres cinquante sur laquelle elles sont disposées de façon alternée . Elles occupent alors plus d’un demi mètre carré de terrain . Elles sont ovales , larges , molles et tapissées de poils laineux de couleur gris blanchâtre , d’où le nom de ce végétal . D’habitude son terrain d’élection est plein soleil au bord des talus et endroits caillouteux . Pas en sous bois et à l’ombre ? Comme quoi il y a des exceptions à la règle même chez nos amies les plantes . En été la partie terminale est garnie de fleurs d’un joli jaune , serrées les unes contre les autres et dont l’éclosion s’échelonne sur plusieurs semaines . Ses vertus nombreuses sont connues de longue date mais comme je n’ai pas trop le temps de vous les exposer aujourd’hui ce sera pour un autre jour et si possible demain .

Bon mardi 11 décembre 2012