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vieillesse
"Quarante ans c’est la vieillesse de la jeunesse , mais cinquante ans , c’est la jeunesse de la vieillesse" nous a gentiment écrit un jour Victor Hugo . Mais alors , lorsque arrive l'épreuve de côtoyer en même temps dans sa famille trois personnes plus de quatre vingt ans dans notre société du XXI ème siècle sans âme , comment fait-on ?…
"Canardjaune" confronté à ce cruel dilemme écrit ce jour pour surmonter sa douleur .
Complice du froid et de la maladie
Tu nous voles peu à peu notre vie .
Sournoise comme la rouille
Avec toi aucune embrouille
Sans partage de nos maux
T’obtiens toujours le dernier mot .
Quand le soir tu nous fais gourd
Nos appels restent sourds .
Telle la flamme d’une bougie qui se consume
Vivre encore un peu quand tout s’embrume .
Tu engendres de profondes douleurs
Et nous laisses coït de frayeurs .
Tu nous enkystes de nos mouvements
Sans nous offrir le firmament .
Tu es un grand facteur de vulnérabilités
Et nous réduis aux pires infirmités .
Tu casses progressivement nos certitudes
Et pulvérises à rien notre plénitude .
Tu transfuses nos forces en faiblesses
Et dévoiles toutes nos bassesses .
Mais pourquoi et de quel droit
Un jour tu nous foudroies ?
Tu es l’amie de l’horloge et du temps
Oh !...vieillesse quand tu nous prends
Pour nous porter vers les géants
Sans retour , de l’éternité des néants .
Samedi 29 janvier 2011
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Commentaires
...il faut être fataliste face à la vieillesse...pas toujours simple...courage
tes mots sont pesants, incessants comme une douleur sournoise qui ronge...très belle composition avec cet arbre qui suit tes mots..comme un cri long et silencieux..
je t'embrasse...
bjr, je te comprends. C'est pas simple, je le vois au quotidien travallant dans avec ce public. Tant que l'on peut rester à domicile mais ne pas attendre l'urgence aussi pour rentrer en institution .
Bon courage dans cette épreuve, de tout coeur avec toi. Muxu
Bonjour Canardjaune,
De bien beaux mots pour exprimer ta douleur, quand les êtres chers nous quittent, ils laissent un grand vide, jeune ou moins jeunes pas de différence, ces départs avec un non retour sont toujours difficiles à accepter. Mes amitiés très sincères à tous les deux - bises - jeanne
Le problème, ce n'est pas la mort, mais comment vivre la vieillesse....Une pensée pour toi...pour vous...
9Andrieux VéroDimanche 16 Novembre 2014 à 12:18Superbe poème qui pose plein de questions sans réponses. C'est pour ça qu'il faut vivre au jour le jour sans se poser trop de questions et profiter au maximum des bons moments. De cotoyer les personnes agées dans mon travail m'aide justement à prendre du recul et à avancer dans la plénitude. Gros Bisous Michel, je comprend très bien tes sentiments.
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bonsoir comme il est douloureux de perdre un être cher on nous dit qu'il faut se souvenir des bons moments mais ce n'est pas évident il faut du temps pour que le chagrin s'apaise amitiés sincères à tous les deux Je vous embrasse Cathline