Dans la fureur des pointes caniculaires de l' été, le scintillement des yeux, bleu azur des agapanthes, percolent vers un dessèchement inéluctable. Le jardin des trois falaises s'accroche aux floraisons des lauriers roses qui prennent le relai sur la palette des couleurs de la riviera.

Le plein été des vacances approche et l'endormissement des activités productrices de richesses s'installe pour laisser place au rayonnement des pieds en éventail sur le sable ou les chauds galets de la côte méditerranéenne. Le chant des cigales domine l'affairisme des fourmis laborieuses.

Mais cette année le centralisme parisien lui perdure grâce aux jeux olympiques. La flamme des sports va enflammer les records et pleuvoir des médailles. La compétition jusqu'aux douleurs ultimes des athlètes va susciter l'enthousiasme des spectateurs rond de cuir aux sièges des gradins avec bière à la main.

Le grand show médiatique va fermer la parenthèse du tour de France cycliste en arrivée décentralisée à Nice et passer le relai aux olympiades de Paris 2024. Des vacances (pas pour tous), du pain ( enfin pour la majorité) et des jeux pour l'ensemble des français, le peuple est une fois de plus annihilé par le pouvoir.

 

                         Bon été à toutes et tous.