• Nous voulons des coquelicots

     Depuis la fin septembre, les moissonneuses, machines à broyer les dévoreurs de sols que sont les maïs « modèle monsanto » entrent en action de vaste envergure. Assoiffés insatiables, les gloutons géant vert, du précieux liquide eau bien commun de l'humanité, en moins de trois mois , ont vidé les nappes phréatiques, les étangs, les lacs et les rivières. Emportés par la redoutables sécheresse de septembre, seul aujourd'hui subsistent les trognons et racines.

    Nous voulons des coquelicots

    Une année de plus, et peut-être une année de trop, l’œuvre de Satan du syndicat majoritaire empereur exploitant agricole réalise sa récolte minière. Les cathédrales des crédits bancaires, pour paysans modernes exploités sans terre, amassent feuilles et grains pour ensilage bovins. Nos frères animaux vont pouvoir se régaler de protéines végétales fermentées afin de se métamorphoser en protéines animales et finir au Resto-grill pour humains carnassiers.. Le cycle de l'eau perturbée un maximum par ce mode de culture d'une plante tropicale plantée à grande échelle sous climat océanique est en passe d’acculer notre belle France à la ruine.

    Nous voulons des coquelicots

    Peu importe la feuille et le grain pourvu que l'on s'enrichisse à court terme à la sauce feuilles-grains qui produit du gain. Hélas ce modèle à l'essai depuis 50 ans fonctionnant à coups d'intrants et de pesticides de synthèse est à bout de souffle. Il détruit sol, air, eau et conduit au feu du néant. C'est un non sens sans retour. Grand gaspilleur d'énergie fossile il mène progressivement notre planète au chaos . Chacun le sait mais personne ne conteste la chose puisque tous aujourd'hui en profitent. Mais demain matin le réveil sera dur à avaler au petit déjeuner pour la génération montante. République en marche de «Travert» ou pas «d'Hulot» aux commandes gouvernementales, les halliers à franchir deviendront insurmontables..

    Nous voulons des coquelicots

    Alors que dire, que faire ? Hé bien dénonçons ce fait. Soyons mille à le dire, soyons cent à le redire, et s'il n'en reste qu'un à le répéter, soyons celui là. Étranglons le glyphosate, étouffons dans la coquille d’œuf tous ces produits phytosanitaires de synthèse qui nous empoisonnent.

    Nous voulons des coquelicots

    Devenons coquelicots pour enrayer la machine infernale. « Bayer et consort ». Allons y ,soyons l'acteur de nos souhaits avant qu'il ne soit trop tard. Les générations futures nous en seront reconnaissantes. Comment ?

     

    nousvoulonsdescoquelicots.org/a-vous-tous-amoureux-des-coquelicots

     

    Nous voulons des coquelicots


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    Au milieu de l'immensité verte de la petite prairie classée Natura 2000, un drôle de coléoptère se goinfre d'herbe. Comme c'est la période des carnavals, il arbore sa plus belle tenue endimanchée, d'un beau bleu métallique pas très discret pour les oiseaux prédateurs de passage. Mais, de son nom imposé par les hommes, Monsieur Chrysolina s'en moque éperdument. Sa vie est courte et son camouflage bleu métallique signifie danger toxique pour les gourmands qui passent et qui voudraient le becqueter. Aussi broutons un maximum avant de retourner en terre se dit-il. D'ailleurs dans cet enchevêtrement de tiges, suspendu les pattes en l'air mon côté ventre est un peu moins voyant. Mon prénom toujours imposé par les hommes,  est coerulans. Je suis de petite taille : 6 à 9 millimètres de long, ma couleur est variable , le plus souvent bleutée ou noirâtre à reflets métalliques. Mon corps est trapu et, tel un boxeur au nez aplati des prairies humides, ma tête est enfoncée sous mon corselet. Comme j'aime la présence des cours d'eau ; ici sur les bords de La Charente, en lieu tranquille je vie ma vie pépère de coléoptère phytophage.

    De la grande famille des Chrysomèles, nous sommes très nombreux : 37000 espèces herbivores sur petite planète Terre. Très prédatés, nous avons opté comme chez Monsanto pour les armes chimiques défensives et parfois offensives. Suivant le cas , diffusion d’aérosols volatils répulsifs ou toxiques et aussi "saignée réflexe". Vous l'avez compris, nous vivons en symbiose profonde sur les plantes hôtes qui nous servent de gîte et de couvert. Nous sommes un maillon essentiel de la vie et Monsanto se met le doigt dans l’œil à vouloir nous éradiquer. Casser ce maillon, c'est s'exposer à terme à de graves famines pour les animaux et les humains. Laissez nous tranquille, cela fait des millions d'années que nous nous auto-régulons. Pas besoin de vous bipèdes à l'intelligence de plus en plus artificielle, pour nous limiter. Nous savons très bien le faire sans vous.

     

    Bonne semaine à toutes et tous.


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    Quand mars est là, la belle fritillaire pintade est de retour. Plante printanière bulbeuse de la famille des Liliacées à floraison grégaire. Mais pour combien de temps encore ?... Année après année leur nombre diminue et bientôt se réduira à peau de chagrin, voir disparaîtra totalement. Dommage, c'est pourtant la reine des prairies alluviales inondables (60%), des sous-bois humides (15%) , (Aulnaies, frênaies). Et le reste ça et là sur les bords des chemins boueux que beaucoup d'humains répugnent.

    En effet pour s'épanouir « Fritillaria meleagris » à besoin d'eau, beaucoup d'eau. Et de l'eau surtout propre et pure . Hélas, 96% de nos rivières et lacs français sont souillés. Ce n'est plus de l'eau, mais un macérat aqueux de produits chimiques toxiques divers et variés (merci Bayer-Monsanto, industries pétrochimiques ) qui peu à peu asphyxie plantes, animaux et hommes inclus. Communément appelée Tulipe sauvage, elle porte de jolis noms patois évoquant sa forme et sa couleur : Coquelourde, Chaudron, Coccigrole, Damier, Paloube, Bonnet d'évêque et bien d'autre encore selon les localités de notre belle France humide oubliée des manuels scolaires et des lois jambes de bois sur pieds d'argile de la République.

    Le Poitou-Charentes est gâté . De nombreuses petites stations se répartissent sur son territoire. Chaque année des larmes de joie coulent sur mes joues d'un corps trop sensible à ces choses naturelles extraordinairement belles qui nous entourent et que presque plus personne ne voit trop occupées à surfer des jeux d'écrans sur toile d'internet non communicante. Espèce classée prioritaire dans la liste rouge de la société botanique du Centre-Ouest, les fritillaires sont protégées dans six régions et une trentaine de départements.

    Bien insuffisant à mes yeux , car en une quarantaine d'années ses effectifs ont considérablement reculé. Les biotopes de prairies humides disparaissent à la vitesse d'un TGV qui zèbre les campagnes d'un point A conglomérat urbain bétonné et bitumé, à un point B zone commerciale attractives pour bedeaux en mal de babioles à remplir les poubelles. ( Merci, Notre-Dame des Landes, futur tarmac sur bocage humide). Arrêtons le massacre, favorisons la restauration et le maintient des prairies humides relictuelles qui existent encore, limitons au strict nécessaire l'usage des fertilisants et traitements phytosanitaires, favorisons le pâturage raisonné si possible extensif. Ainsi, l'eau redeviendra eau pure pour que Fritillaire perdure et nous avec.

    Et pour les passionnés qui aiment voir ICI fritillaria-meleagris.

    Et encore là .ne-me-cueillez-pas-merci

     


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  • Quelques jours plus tard , le lot de cerneaux de noix obtenu lors de notre veillée aux tricottes musiciennes est prêt pour sa transformation en huile. L'occasion d'une joyeuse sortie au moulin de Vouthon pour quelques-uns des membres de « La Grange du Père Brault ».

    Moulin de Vouthon édition 2017Moulin de Vouthon édition 2017Le Président de notre association, tel un Cadichon, entre au moulin lourdement chargé sous le poids des noix décortiquées accompagné de sa suite. Le Meunier nous accueille en large sourire et grande cérémonie. Comme chaque année emporté par sa passion du métier il nous explique le processus de transformation pour élaborer le précieux liquide doré. L'histoire a été relatée ICI.le-moulin-de-vouthon en avril 2014. En fin d'exposé, Maître Meunier de Vouthon, offre sa tournée générale. Nous goûtons huile de noix pression à froid, puis à chauffe légère . Les saveurs en bouche sont sublimes. Finalement un peu d'huile de noisette termine ce breuvage pour les palais demandeurs de saveurs comparatives.

    Moulin de Vouthon édition 2017Après pesée et vente de nos cerneaux, au vu de la qualité du produit porté, ils finiront cette année en huile 1ère pression à froid dans de jolis flacons en céramique pour exportation au Canada.. Même à l’échelle locale pour s'en sortir un petit moulin niché au creux de la rivière « La Tardoire » en Charente profonde du côté de Montbron doit s'ouvrir au commerce extérieur. Décidément la mondialisation des grandes et petites marchandises nous talonne. Planète Terre serait-elle devenue minuscule ? Sept milliards d'humains l’occupent, il faut bien nourrir tout ce beau monde; Les pauvres un peu, les riches surtout.

    Devinette: Reconnaissez-vous ce mobilier de meunier ? 

    Bonne semaine à toutes et tous.

     


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  • 200 espèces se seront éteintes entre ce matin zéro heure zéro minute une seconde et ce soir à vingt trois heures cinquante neuf minutes cinquante neuf secondes. Demain 200 espèces supplémentaires s’éteindront. Et les jours suivants il en sera de même. Le grand pingouin Arctique a disparu de la planète Terre au 19è siècle. Il ressemblait à ses frères et nos frères actuels de l'Antarctique d'aujourd'hui pas encore totalement exploités ni disparus. Dommage pour nous les hommes d'aujourd'hui qui en avons oublié l'existence. Le kakapo de Nouvelle-Zélande vous connaissez ? C'est un oiseau sorte de gros perroquet qui marche plus qu'il ne vole. Hélas ses derniers jours sur notre maison commune planète Terre sont comptés. Une centaine survit, auprès de quelques zoologistes fous de vie, qui tentent de les sauver de l'extinction.

    http://www.zupimages.net/up/17/06/9tix.jpg

    Ainsi va le monde en plein développement d'illusions durables en ce 9 février 2017.

    "Qui peut dire à l'homme ce qui sera après lui sous le soleil?"

    Ecclésiaste 6.12

    Bonne journée


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