• Bonjour ,

     

    Un sombre clair obscur déchire un ciel chargé de neige . Un vent glacial enjambe et dévale le col de Croix . Un épais brouillard fige de givre les sapins endormis .

    L’automne s’essouffle pour laisser place à un hiver précoce . Il est temps d’abandonner les alpages et de rentrer au nid .

     

    Canardjaune vous souhaite un bon jeudi 21 novembre 2013


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    Il est dans le virus qui dors en mon corps ,

    Il est dans le microbe qui m’enrhume ,

    Dans la fourmi qui tire une patte de scarabée mort  

    Dans le lion , roi de la savane qui s’embrume .

    Il est dans le nuage qui m’observe de haut .

    Il est dans l’eau vive du torrent qui chante . 

    Dans la forêt qui dresse sa canopée de chapeaux .

    Dans la petite fleur bleu de la volute plante  .

    Il est dans le soleil qui m’éblouit de lumière .

    Il est dans le noir de l'espace sidéral mirage

    Dans le minéral qui se colore en pierres

    Dans le souffle du vent caressant les visages .

    Il est dans l’hiver qui guette le printemps .

    Il est dans l’été qui brûle l’herbe aux éléphants .

    Dans les cœurs , il s’y blotti doucement  

    Dans le bébé , il imprime un sourire régénérant .

    Il est dans la cacophonie des monstrueuses villes .

    Il est sur les blessures de la malade agonisante ,  

    Dans les guerres éternelles des hommes serviles , 

    Dans l’humus asphyxié de chimie malfaisante .

    Il est le théâtre des sourdes inconsciences .

    Il est dans les blasphèmes de la vanité servante ,

    Dans le crépuscule de l’automne des sciences , 

    Dans le hors-sol des mégalopoles , tentacules ruisselantes .

    Il n’est ni à acheter , ni à vendre ni à louer .

    L'Esprit , créateur de toutes choses , vous l’avez devinez .

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    Lorsque les menhirs de notre pointe bretonne s’érigent en désespoir cela signifie que la bonne cause du peuple breton n’est plus écoutée .Aussi pour se faire entendre dans ce monde devenu inaudible les Celtes de France-Bretagne ont décidé de pratiquer l’écobuage de l’écotaxe par brûlis de pneus , restes des stocks « Conti à solder » . Alors notre ministre des tracteurs et camions grand défenseur de l’agriculture d’inculture entre en scène pour les soudoyer . Un semblant d’ouverture en dialogue de sourds pour aveugles malentendants s‘instaure . - « Je vous ai compris » jure-t-il . - « Je vous concède 1 milliard d’euro d’avance de taxe sur l’écotaxe mais en échange de ce bon procédé , je souhaite que vous cessiez de faire du bruit dans Landerneau . Car voyez-vous , lorsque vous brûlez des portiques pour gymnastique géostationnaire de mes camions de la croissance , vous bafouez l‘autorité de l‘Etat France à la solde des pouvoirs de l‘Europe . Comment voulez- vous que je parvienne à assurer la conformité des lois du marché mondial pour le bonheur de nos générations futures ? Prenez moi ce milliard de motte de beurre , salé pour le reste de nos concitoyens et taisez-vous » . Ma grand-mère était bretonne têtue et rebelle . Ces gènes de mon aïeule coulent toujours dans certaines veines de ses descendants  . Rebelles les bretons le sont . Monsieur le Ministre , ne confondez pas les bonnets rouges et les bonnets d’âne …

         


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    Avec plein d’incertitude

    Je tâtonne ma plénitude .

    En découvrir le chemin

    Le plus souvent est incertain .

    Chaque seconde de vie

    Est offrande d’envie .

    Elever ma conscience

    Pour refouler l’inconscience .

    En quête d’absolu

    Paradigme non résolu .

    Contradiction des divergences

    Nécessité de convergences .

    Route de l’autre en renvoi

    Qui dilue et dérange mon moi

    Distorsion du corps tourmenté

    Aspiration d’un esprit reformaté

    Pour se régaler du présent

    Et se délecter de l’instant .

     

     

     


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    Ce matin le soleil a implosé      

    En des millions d’étoiles perlées     

    De novembre chaleurs miellées  

    En tempête métamorphosée .      

    Mer sur vagues beautés    

    Agite écumes renversées .  

    Décor de silence assoupi      

    En fracassantes luttes impies      

    Bouscule l’équilibre fragile      

    De la temporalité qui vacille .     

    Eau et vent se mêlent      

    En écheveau pêle-mêle .    

    Là , mon regard croisé réveillé    

    En suspend reste émerveillé    

    Par ce spectacle fascinant

    Du grand mystère bouillonnant .   

    De la vie qui coule

    Comme temps qui roule   

    Vers l’inconnu de l’au-delà 

    Où chacun un jour goûtera   

    Avec une absolue certitude   

    L’envers de sa finitude .

         

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