Les superbes cèdres de l'Atlas et du Liban situés à seulement une centaine de mètre du centre ville de ma commune ont désormais leurs jours comptés. La lessiveuse d'argent Nexity au profits de « l'Etat-Bercy impôts» et des banques consorts et compagnie ne va pas tarder à vampiriser ces lieux paisibles qui ne demandaient qu'à le rester pour le bien du devenir durable de notre planète Gaïa.

Plantés il y a à peine 25 ans, ils commençaient à peine à entrer dans l'âge de raison qui permet à Gaïa de se régénérer en cas d'agressions majeures de la part de l'espèce humaine toujours avide de destruction au nom du progrès argent comptant à court terme. Les fines aiguilles aux étincelles saphirs pastel bleu et ou émeraude des anges tremblent aux derniers souffles du vent qui les caresse encore.

L'équipe municipale en marche forcée vers l'inconnue mais aussi en appât de taxes habitables et foncières, plus un loyer dérisoire le temps des travaux, s'est fait embobiner par cette société immobilière cotée en bourse de profits. Les bulldozers ne vont pas tarder à débarquer et raboter en table rase cet espace vert en cœur de ville pour le métamorphoser en cœur de béton, bois, acier et verre, le tout en recyclable BBC (Bâtiment basse consommation).

Les petits ruisseaux de destructions d'aujourd'hui émargent vers les grands fleuves du dérèglement climatique déjà en marche de demain. Adieux la canopée des cèdres. Décidément, nous vivons une époque moderne formidable de profits à cour terme.

Bon week-end à toutes et tous.

Partir ou rentrer chez soi en empruntant sa voiture est devenu depuis le mois de mai contrainte supplémentaire dans mon quartier. En effet notre Mairesse grande adepte des déplacements qualifiés doux, impose depuis un mois un circuit bizarre de circulation pour œuvrer et vaquer tout en douceur. Personnellement cela fait 60 ans que j'aime et utilise la petite reine en un maximum de déplacements "éco-doux" pour mon porte-monnaie et l'air de ma planète qui m'enchante chaque matin.

Modifier la circulation, suite à nuisances diverses et variées faute d'avoir créé des infrastructures routières de concert avec la multiplication des lotissements , cela part d'une bonne intention mais finit ici en fiasco parfait. Grâce à la création de 150 mètres de portion en sens unique sur la seule partie de chaussée la plus large du quartier, Madame La Maire et son équipe réussissent le tour de force de semer un grand foutoir sur l'ensemble du quartier. Ces 150 mètres sont la goutte d'eau qui fait déborder la cruche qui va trop souvent à l'eau par ces temps de pluies orageuses interminables qui succèdent à une canicule infernale. Les patients habitants du coin ne vont pas tarder à briser la cruche. Résultat de cette idée saugrenue, un débordement et flot continu de voitures s'offrent un tour de manège gratuit "sans queue de Mickey" par les Rues Emile Zola, du Souvenir et Gambetta pour enfin retrouver à pleine vapeur de gaz d'échappements Monsieur Denis Papin échappé à la circulation sur ces 150 mètres.

Doux, très doux le manège pour les riverains qui voient défiler du matin au soir à 60 km/heure voir plus sur zone déclarée à 30 Km/heure, d'innombrables déplacements inutiles en longueurs supplémentaires et surtout bruyants et polluants par vitesses excessives, créant des engorgements qui jusque là n'existaient pas. Résultat les infractions au code de la route se multiplient en incivilités quotidiennes banalisées. Bonjour la loi "Laure", Madame le Maire, vous avez tout faux en matière d'amélioration de la qualité de l'air. La circulation dans le quartier a changé, mais la sécurité, et le quotidien s'est dégradé contrairement à ce qui est notifiée dans le Mag N°15 de la commune en page 8 rubrique Focus Travaux. Les travaux pratiques sont à revoir ou à sérieusement améliorer. Ce jour 30 juin 2017, la cruche s'est brisée, un collectif de défense de notre cadre de vie dans le quartier est né.

Madame La Mairesse, on ne gouverne pas par ordonnance 49/3 dans ce petit coin de France profonde. Il va falloir ouvrir un dialogue plus constructif pour faire avancer le schmilblick.