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    Un sérial killer en campagne Napoléonienne planétaire foudroie tel un Attila tous palmiers sur son passage. En cet automne 2016 sur la côte d‘azur, le charançon rouge, redoutable insecte dévoreur des palmiers poursuit invariablement sa fulgurante progression au sommets des stipes. Les houppes de palmes qui sont croquées par ce sérial killer sont en diminution drastique. Ce petit insecte parasite des palmiers est en passe de métamorphoser en profondeur le vaste paysage azuréen. Sur les cinq dernières années, plus de la moitié des palmiers canaris ont été décimés en riviera franco-italienne . Tout l’arc méditerranéen est maintenant contaminé.

     

    Venu d’Asie et de Mélanésie, ce grand voyageur a commencé à brouter les têtes de stipes d’Arabie Saoudite dans les années 1980. Puis ce puissant guerrier a conquit tout le Moyen Orient dans les années 1990. Plus osé que Napoléon, dans sa conquête planétaire, il investit l’Iran, l’Egypte, la Jordanie et Israël. Puis d’un saut de puce il franchit la barrière méditerranéenne pour s’installer tranquillement en Espagne (1994); en l’an 2004, grâce aux jeux olympiques il se dépose à Athènes pour effectuer son marathon de médaille palme d’or.

     

    En 2006, tel un romain gladiateur asiatique il chatouille les gaulois de Sanary. Du Var installé en avant poste, il déploie  ses mandibules sur Six-Fours, La Seyne, Toulon et bien sûr Hyères-les-Palmiers. Le Golfe de Saint-Tropez et le Cap d’Antibes ne sont pour lui qu’une petite bouchée de palmiers frais en chocolat à moins de 15 centimes d'€uro.

    De Bordighera ( Italie) en 2007 à la Principauté de Monaco en 2012, il ne lui reste plus qu’a remonter sur les houppes de Bretagne. En 2013 Ploemeur ( département du Morbihan) est vaincu. Le sérial killer n’a plus qu’a franchir « Le Channel » . ça ne serait tarder.

     

    Vive la mondialisation, tous ses petits avantages sans oublier ses énormes inconvénients.

    Deux autres articles sur le sujet pour ceux intéressés c'est

    ICI et encore ICI

     

    Bon weekend à toutes et tous  

     


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  • En région PACA et autres supers régions de la France nouvelle version 2016, les épandages aériens par drones, hélicoptères et/ou avions pour traiter en phytosanitaire, des végétaux qui n’ont rien demandé, est monnaie courante. Les chenilles processionnaires du pin et autres bestioles volantes, rampantes ou piquantes à « Karcheriser » n’ont qu’à bien se planquer sous les feuillages et attendre la fin de l’orage des grêlons Bayer-Monsanto venus du ciel. Hélas ce n’est guère plus fameux, pour les bronches des bipèdes randonneurs, qu’une pluie de kérosène sur la forêt de Fontainebleau suite à un avion gros porteur en avarie de moteur. Ainsi dorénavant  chaque jour qui coule, le ciel nous envoi ses bienfaits d’inventions humaines qui flirtent au niveau des nuages en pluies arc-en-ciel. Bienfaits redoutables pour la santé humaine, végétale et animal. C’est-ce qui s’appelle communément croissance illimitée d'un progrès mal maîtrisé.

    Bon week-end

     


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    Fiacre , le saint jardinier est tout chamboulé. Il n'arrive plus à maîtriser sa production de fruits et légumes au jardin. Il faut bien avouer que les épisodes météorologiques de ces derniers mois ne lui ont pas été , du tout, favorable. Printemps humide à l'excès, juillet et août sans une goutte de pluie, frappe caniculaire ces derniers jours ont réduit ses espérances de récolte à zéro .

    Dans son jardin traité en douceur de culture biologique, tout est grillé .

    Et pourtant non loin de là, certains prédateurs de l'agriculture conventionnelle tirent leur épingle du jeu grâce à Irrifrance le videur des rivières, fleuves, lacs et nappes phréatiques.

    Ma belle rivière «L'Argence » du côté de Champniers pour l'heure n'existe plus. Elle s'est brusquement métamorphosée en oued nord africain. Plus un litre d'eau sur plusieurs kilomètres. Seuls quelques trous d'eau, jonchés de bouteilles de verre jetées ça et là par des pêcheurs indélicats, émergent vers sa confluence avec le Fleuve « La Charente ». Adieu ablettes, brèmes, carpes, chabots, gardons, goujons et truites. Bonjour eaux croupies à ciel ouvert pour multiplication du moustique tigre.  

    De part et d'autre de mon nouvel oued une mer de maïs inonde le paysage. Ces « Géants vert Monsanto » s'abreuvent gloutonnement en pleine canicule des derniers mètres cubes d'eau encore disponibles dans la nappe phréatique. Le niveau invisible et incontrôlable à l’œil nu des eaux souterraines permet de rassurer les rares quidams qui randonnent en ces lieux monotones.

    L'agriculture intensive réalise ici son œuvre silencieuse de destruction de vie . Cette culture minière sape le vivant et favorise le dérèglement climatique. Ce choix de vie est un non sens et les générations futures vont devoir payer cher la facture. 

    Fiacre, jardinier colibri de sauvegarde l'humanité ne copie pas ce modèle. Lutte à ta petite échelle et reste en biodiversité.


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    Dans mon jardin musarde un Musa qui jusqu'ici n'avait aucune envie de se reproduire . Il préférait regarder les nuages les jours de pluie, compter les étoiles des nuits par ciel clair sans lune et dorer ses larges feuilles nervurées au chaud soleil des étés du midi Atlantique d'un petit hexagone France .Mais un hiver de l'an 2016 insignifiant de froid suivit d'un printemps débordant d'averses , et un début d'été avec quelques pointes de 30 degrés à l'ombre, ont modifié sa donne. Il ne musarde plus vers le ciel, et, pour la première fois, il a décidé d'enfanter. Ah l'appel irrésistible de la reproduction pour assurer la descendance !...

    Au milieu du printemps, une fleur en forme de gros cœur a émergée d'un cône géant feuillu. Aussitôt les abeilles de la ruche de mon voisin se sont empressées de chatouiller les babines de ce cœur sucré débordant de joie. Oh miracle quelques jours plus tard un régime est né. Aujourd'hui, des bébés bananes sourient à la vie dans le jardin d'un Canardjaune heureux de cette naissance inattendue. Certes ces bananes ne finiront jamais dans le gosier du pote âgé jardinier car même avec un été caniculaire dissimulé dans les cartons jaunes de Monsieur Météofrance, et un automne irascible de chaleurs, le réchauffement climatique est encore insuffisant . Mais méfions-nous, c'est un indice. Il est en marche et comme une casserole de lait sur le feu le débordement est imprévisible et inattendu.

     

    Bon mercredi veille d'un 14 juillet 2016 pédant et pétaradant de feux d'artifice 

     


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  • A Paris,la plus grande ferme éphémère de France et Navarre réunies ouvre en fanfare ce matin. En lever de rideau, notre Gouda national picore ça et là les produits OGM du terroir made in campagne de nos 13 nouvelles régions.  Les plus belles vaches pendant huit jours tiennent salon à deux lieues de l’Élysée-Matignon. Propres et tirées à quatre épingles en smoking lavé greenwashing elles paradent pour récolter médailles d’or teintées jaune paille, médailles d’argent sonnantes et trébuchantes, médailles de bronze colorées sulfate de cuivre à la bouillie bordelaise. Pendant le défilé de la grand-messe politicarde parisienne sur 8 jours, adieux, veaux, vaches, cochons, couvées, ça gronde toujours dans nos campagnes.

    Ce matin, non loin du nid de Canardjaune, Edouard Le clair- obscur en fait les frais. Le voilà sur la paille. Le bon grain a été séparé de l’ivraie, et l’ivraie aujourd’hui c’est Edouard qui la vend. La France agricole va mal. Comme l’industrie en son temps, elle est à son tour victime elle aussi de la mondialisation. Le rouleau compresseur de l’économie restructure en masse et concentration. Les fermes à 50 poules pondeuses, 5 vaches laitières avec veau élevé sous la mère poularde et 1 cochon d’où tout est bon deviennent précieuses denrées rares. Les camps de concentration à 100 000 poulets de merde, les hangars à 1000 vaches stressées et malades produisant du lait probiotique-antibiotique,  et les cabanes à 5000 cochons où plus rien n’est bon deviennent légion d’honneur sur l’hôtel de la décadence de notre nourriture.

    Prenons y garde l’argent ne se croque pas comme du chocolat "Banania". Il est conçu pour monnaie d’échange en partage équitable. Hélas à l’échelle mondialisée ce système est devenu pervers et ne fonctionne plus. Il nous conduit à la catastrophe par multinationales agroalimentaires interposées. Ce système de production sans limite arrive à bout de souffle. La Terre ne suit plus les ambitions des hommes. Elle commence à se rebiffer. Les doryphores que nous sommes , Dame Nature d’une pichenette va les jeter aux orties, oriflammes guerriers des portes de l’enfer.

    Réflexion faite, coopérer avec le monde des plantes et animaux qui nous côtoie serait plus sage pour notre bon devenir. Polluer l’air que nos enfants respirent en brûlant des pneus pour bloquer les carrefours, jeter de la paille sur le goudron des parkings des magasins pour freiner le commerce sans bloquer la marchandisation, balancer des gravats et du purin devant les préfectures pour impressionner nos suppositoires d’un état irresponsable coûtent et ne rapportent rien . Il est temps de repenser notre mode de vie. Il est temps de quitter cette agriculture pétrochimique minière dévastatrice. Il est temps d’entrevoir l’avenir autrement.

    Regardons les choses en face. 7 milliards d’humains avec chacun une automobile entre les mains, chacun un beefsteak quotidien dans l’assiette, chacun un téléphone portable greffé aux oreilles, ce n’est pas viable ni sain. Dans un tel mode de vie, la biodiversité s’effondre, les espèces animales disparaissent à la vitesse cosmique, le monde végétal s’étiole et dépérit sous les coups de butoir Monsanto, Bayer et consors. Le dérèglement climatique est la résultante de notre folie industrielle et commerciale actuelle. La science sans conscience n’est pas l’avenir de nos cités lumières paillettes de feux d’artifice.

    Produire notre nourriture localement en permaculture, en agro-foresterie, échanger au-delà de notre horizon avec équité, prêter attention et protéger les proches voisins, animaux et plantes du monde qui nous entoure est peut-être l’amorce du big-bang qu’il va falloir affronter. Demain ne sera plus jamais aujourd’hui.

                                                Bon week-end 


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