• Le créateur grand coordonateur de toutes les choses apocalyptiques de vie qu’il a créées met souvent dans l’embarras l’humble petit terrien que je suis . Ainsi ce matin , lors de ma promenade en bord de mer , sur le chemin des douaniers habiles surveillants traqueurs de trafics marchandises en tous genres mais aussi chasseurs de clandestins à la recherche de vie meilleure , je me suis heurté à l’action d’un prédateur et sa victime .

    Le prédateur était un gros et long serpent , une belle couleuvre sans doute ??... Elle venait de traquer et saisir un crapaud de belle taille qui sans doute voulait se faire plus gros qu’un bœuf comme décrit dans la fable de notre défunt ami Jean de La Fontaine  . Elle tentait de l’avaler mais le festin ne semblait point simple à réaliser. Le combat pour la vie de l’un et hélas la mort de l’autre était un saisissant spectacle pour ma trop grande sensibilité à croiser du regard ce genre de repas d’animaux sauvages .

    Comme la vie s’assoit sur la mort et la mort sur la vie pour alimenter la pérennité de toutes créatures plions nous donc impérativement aux décisions du créateur grand coordonnateur de l’ordre qu’il a décidé pour nous et toutes choses . Chercher à y échapper serait faire preuve de grande vanité et orgueil . Or les hommes sont fort en la matière pour enfreindre ces lois naturelles et c’est sans doute pour cela qu’ils ont inventé des dieux pour soulager leurs souffrances à penser le bien et le mal . Où est le bien ? Où se situe le mal ? Nul ne le sait et surtout pas les hommes .

    Bon mardi 13 mai 2014 à toutes et tous .


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  • Bonjour,

          

    La campagne du Poitou-Charentes s’est enrichie ce printemps d’une nouvelle couleur . Au patchwork habituel composé du jaune lumineux des colzas , des verts sombre des blés en herbe , plus clair des orges et des tachetés de blanc pour les pois fourragés , s’est adjoint un bleu cendré issu de lupins . Cette culture industrielle n’était jusqu’alors pas ou très peu pratiquée sur la région . En tous les cas c’est une bonne décision de notre politique agricole car cette plante apporte au sol des éléments nitrates naturels permettant d’améliorer le substrat . De plus les graines récoltées sont très riches en protéines pour la nourriture animale . Cela fait bientôt 50 ans que nous pratiquons une agriculture minière détruisant sols , sous-sols , nappes phréatiques et rivières par des apports excessifs d’engrais azotés chimique . La nature sait mieux le faire que nous . Elle a créé des plantes ( pois, luzerne, trèfle , féverole et lupin ) qui sont parfaitement aptes à enrichir notre sol nourricier en élément nitrate sans passer par la case coûteuse de l’agrochimie . Alors je dis bravo à ceux qui ont enfin compris qu’il vaut mieux collaborer avec animaux et plantes plutôt que de les considérer comme vulgaires choses sans vie . Le génome d’un simple brin d’herbe ferait pâlir d’envie notre génome humain . Il est si proche …

     

    Bonne journée 


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  • Bonjour ,      

                      

    Après l’énoisage , les cerneaux périgourdins version charentaise doivent éviter l’oxydation du grand air pur . Il devient donc urgent de les conduire au moulin à huile le plus proche . Pour nous , ce sera le petit Moulin de Vouthon , un charmant village du Montbronnais . La rivière « La Tardoire » y coule paisiblement et fournit une précieuse énergie hydraulique . Deux solutions s’offrent à nous , la pression à froid qui préserve à l’huile l’intégralité des bios nutriments de nos cerneaux ou bien une légère chauffe de nos cerneaux au feu de bois puis pression . La première solution est développement durable intégral et demande trois jours minimum d’efforts !… La seconde solution est nettement plus rapide ; une à deux heures suffisent pour un résultat pas mal en rapport qualité gustative et prix de l’effort fourni . Nous optons d’emblée pour la seconde approche car comme tout le monde nous vivons une époque bousculée par le temps devenu argent comptant .

                      

    Nos cerneaux sont tout d'abord broyés dans une trémie puis chauffés en remuant constamment le produit sur le feu de bois .

    Une demie heure plus tard passer sous presse en jouant avec les kilogrammes par centimètre carré de pressions et la barre à muscles pour la maintenir constante .

    Peu à peu ,le précieux liquide jaune d’or s’écoule lentement vers le bidon de récupération . Il ressemble à s’y méprendre à du lait de vache qui allaite un très jeune veau .

    Après repos , il s’agit bien d’une bonne huile de noix artisanale qui ne risque pas de faire concurrence aux productions industrielles hyper performantes alimentant les grandes supérettes de nos micro villages devenus macro agglomérations urbaines . 

    Bon week-end à toutes et tous . 


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  • Certains « Autrefois » s’accrochent désespérément à la modernité ambiante . Ainsi l’énoisage ou dénoisage manuel le soir entre amies et amis , copains et voisins tente de perdurer dans mon coin de Charente . Ici les noyers Juglans regia , Royals , Goguiers  ou Noguiers sont encore un peu rois car la présence du proche Périgord nous taquine et nous déborde de son heureuse influence . Comme l’an passé , « La grange du Père Brault » notre association de quartier a organisé une soirée conviviale sur ce thème . Le chant des maillets à dénoisiller associé aux rires et  bavardages entre voisins a fait renaître pour quelques heures cette vieille tradition . Briser les coquilles qui nous séparent pour rapprocher femmes et hommes est un beau thème convivialité . Merci à Martine , Jacques  , Aurore et tous nos valeureux organisateurs de l’association qui nous ont permis de renouer le temps d’un soir avec ce doux "Autrefois" balayé par une modernité sans lendemains qui chantent .

    L’énoisage ou dénoisage est l’opération qui consiste à briser les coquilles du fruit sec de «la noix de Juglans regia» pour en extraire le cerneau . 

    Bonne journée 


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  • Bonjour ,

    «  Attendre d’être malade pour se soigner , c’est attendre d’avoir soif pour creuser un puit » nous dit un proverbe de chine . Ce week-end , les transports de bus de ma ville de province sont gratuits car il paraît que le seuil de respiration de l’air extérieur devient aussi pollué et dangereux que celui de nos habitations intérieures , pour nos frêles bronches . N’avons nous pas en ce domaine attendu la maladie chronique pour nous soigner ? Est-ce bien logique de nous culpabiliser à ne pas sortir du garage nos chères quatre roues motrices d’une tonne pour transporter 75 kilogrammes de muscles qui ne demandent qu’à se déplacer sur la plante des pieds ? Pendant le même laps de temps des milliers de camions au poids léger de 40 tonnes défilent sous nos yeux sans aucune restriction pour satisfaire le développement durable de notre consommation . Surtout ne pas provoquer de rupture d’approvisionnement de marchandises futiles dans nos hyper et super magasins dévoreurs de fée électricité . Il devient urgent de ne pas attendre d’avoir soif d’air pur . Notre mode d’échange et de développement mondialisé devient obsolète . C’est lui le vrai responsable de ce mal respiratoire qui nous ronge les bronchioles . La croissance à deux chiffres et même à un chiffre , c’est un culte d’église à réformer , sinon gare . Ici comme dans bien d’autres domaines de ce modèle économique il va falloir passer en croissance à chiffre zéro , n’en déplaise à nos décideurs du moment . Pour notre guérison et surtout celle de nos enfants , creuser un puit pour étancher notre soif de respiration de grand d’air pur , c’est la décroissance tout azimut qu’il va falloir affronter . Externaliser nos pollution chez nos amis de chine et d’inde , c’est un pis-aller . Cette pollution qui semble lointaine est à nos portes car notre Terre est minuscule pour sept milliards d’hommes qui aspirent au modèle économique ambiant chez nous . Réfléchissons vite , dame Nature ne peut plus satisfaire nos caprices . La maison brûle et nous sommes enfumés .

    Bon week-end à tous .

    Ces 2 photos datent de 2007 , la première au printemps à Courgeac en charente ( un vieux puit dans la cour de l'école) , la seconde en janvier à Ceillac dans les hautes-Alpes .Deux minuscules villages gorgés d'air pur .      


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