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    Non , ce n’est pas  « Quai des brumes » tourné sur le port du havre et sa célèbre réplique « t’as d’beaux yeux tu sais » que je me permets d’utiliser pour vous présentez les nouveaux jardins de Paillon à Nice . Ouvert au public depuis l’automne dernier , cette coulée de verdure est un franc succès pour les niçois . Un havre de calme , de paix et de grande joie pour les poulbots du sud .

    Bravo à la ville de Nice pour l’effort accompli .Enfin un endroit autre que la promenade bétonnée des Anglais où l’on peut respirer . Sur ces 12 hectares reste à entretenir tout ce beau monde végétal de 1600 arbres , 6000 arbustes et 50 000 plantes vivaces brutalement déracinés de leur lieu de naissance et replantés là , à la hâte , afin de tenir les sacro-saints délais de travaux titanesques qu’il a fallu réaliser en si peu de temps .

    Le miroir d’eau de 3000 m2 équipé de 128 jets et le plateau des brumes de 1400 m2 sont les clous de l’attractivité des lieux . Photographier des instants magiques de la simple vie au quotidien sur cette coulée verte pour bol d’air en cœur de ville est un enchantement qui vaut mieux que toutes les palmes d‘or du festival de Cannes . 

     

    Je vous souhaite une bonne journée 


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  • Depuis plusieurs semaines , mon fleuve « La Charente » parfait bio-indicateur des précipitations pluvieuses des journées antérieures dort dans son lit majeur . Cependant il n’a pas sorti et tiré toutes les couvertures de sa haute couchette hivernale . Le spectacle est surprenant , ni par le débit , ni par les hauteurs d’eau , mais plutôt par sa durée . Je sais dans d’autres régions de notre belle France , de plus petits fleuves côtiers que le mien ont sorti leur artillerie lourde de fourniture du précieux liquide provoquant de dures épreuves aux habitants proche et situés dans ces lits majeurs . Une pensée profonde pour tous les naufragés de Bretagne , du pays Basque et de la région Provence Alpes Cote d’azur . Que veut dire lit majeur ? C’est la zone maximale des surfaces inondables lorsque qu’une rivière ou un fleuve est à son débit maximum . On appelle alors ceci une crue centenaire . La « Charente » cette année n’est pas dans ce cas là . Elle s’est située dans le cas d’une crue décennale très prolongée . Il est temps qu’elle retrouve son lit médian d’hiver normal afin de ressuyer les terres inondées . Hier après-midi , un soleil radieux nous a offert une belle journée d’accalmie . Ce qui m’a permis de goûter aux joies de ce spectrale que seule la Nature sait nous décrire dans sa complète poésie .

    Et pour terminer un vieux dicton allemand :"Qui choisit le fleuve comme voisin ne doit pas être étonné quand le fleuve lui rend visite de temps en temps , comme le font les voisins"  

    Bonne journée 


    7 commentaires
  • Bonjour ,

    Cet hiver , aucun répit de mauvais temps . Seuls certains soirs nous prodiguent de brefs rayons de clarté solaire . Ceux-ci sont rares mais incendiaires . Du coup , le trop plein du fleuve « La Charente » s’enflamme pour ma plus grande joie et en arrière fond les nuages s’embrasent pour me signifier que demain sera semblable à aujourd’hui c’est à dire encore un beau ciel gris souris enrichi de pluie . Je vous souhaite néanmoins un bon dimanche à guetter l'accalmie .


    15 commentaires
  • Bonjour,

     

    Parfois à la chandeleur comme cette année , l’hiver se meurt à petit feu mais peut  prendre un bref instant comme par miracle la vigueur d’un chandelier d’été au bord de l’eau . Les jours très courts s’essoufflent . Ils sont enfin derrière nous . L’inclinaison du soleil à l’horizon gagne peu à peu de l’altitude . Averses après averses , le fleuve a finit par sortir de son lit et emplit les prairies . Les buissons , à la faveur d’une fenêtre solaire dans un chaos de ciel enrubanné de gris nuages , fusent en ardente paille d’or . Un court instant la nature joue comme un peintre qui se délecte de couleurs sur sa toile suspendue au chevalet . En extase , je savoure ce rare spectacle où l’eau et la lumière se marient en spectre arc en ciel . J’ai seulement deux minutes , pas plus , pour capter ces images lors de ma promenade de ce soir là . Connaissant ces lieux par cœur , je cours à perdre haleine pour capter et emporter cette magique alchimie de lumière dans ma nouvelles boite à photos numériques que j’ai du mal à maîtriser . Les deux minutes se sont vite écoulées . Le soleil est à nouveau masqué d’une chape grise . Tout est redevenu noir et blanc .

    (Il ne s'agit pas d'un étang mais d'une prairie inondée par le fleuve "La Charente)

    Bonne semaine 


    16 commentaires
  • Bonjour ,

    S'ouvrir à la lumière , c'est s'ouvrir à la vie .

    Or , en fin d’automne le soleil nous décline sa révérence plus proche de la ligne d’horizon que de celle du zénith .Et pourtant c'est le moment propice pour s'ouvrir à la lumière qui décroît . 

    Petit avantage pour la capter sans risque de brûlure pour l’œil de l’objectif de l’appareil photographique numérique sans aucun filtre . La preuve par pixels interposés .

    Recto et verso même heure à 30 secondes d'intervalle

     Bon dimanche 8 décembre 2013 


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