• Cathédrale céleste

    La nuit dévale de la montagne Ligure et s’étale progressivement sur la proche méditerranée.

    Cathédrale céleste

    A l’horizon, à cheval entre mer et montagne, la lune lève son voile de coton nuageux pour dévoiler sa face laiteuse de plénitude de novembre.

    Cathédrale céleste

    Progressivement elle se hisse au zénith du dôme de la cathédrale céleste.

    Cathédrale céleste

    Tour à jour elle joue à cache-cache et saute mouton sur les draperies de la nuit.

    Cathédrale céleste

    Un gros grain d’ouest entre brutalement dans la danse étoilée et efface d’un trait de plume ce sublime décors.

    Cathédrale céleste

    Vexée, la pleine lune de novembre regagne son lit et s’endort jusqu’au matin.

    Cathédrale céleste

    Bon week-end à toutes et tous .


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  •  Gilets jaunes-voitures mortes?...

    Les français aimeraient-ils le pétrole? Une chose est sûre ils semblent en être devenu accro au point demain matin d’enrichir encore un peu plus l’état, vu qu’en ce 17 novembre 2018 ils vont en gaspiller un maximum dans de vastes embouteillages au profit d’une substantielle et non négligeable rentrée fiscale de taxes carburant par ce biais. Se sont-ils trompés de cible envers ceux qui nous gouvernent et qui renvoient l’ascenseur du gaspillage sous forme de crédits et aides dérisoires diverses et variées pour inciter les français à changer de mode de déplacements le plus tard possible? Croyez vous que nos dirigeants vont changer de braquet sur le sujet taxes carburants. Que nenni ! Ces taxes, c’est une poule aux œufs d’or. Tant qu’il y aura une goutte de pétrole dans les sous-sols de notre planète ils taxerons les moutons jaunes buveurs d’or noir que nous sommes, obstinés à rouler en voiture. Et si demain matin au lieu de gaspiller de l’essence, du diesel et autres fiouls légers ou lourds, ou encore qualifiés de bio-carburants dévoreurs de terres cultivables, les gilets jaunes donnaient comme ordre d’idée de lancer une journée "voitures mortes" en ce samedi 17 novembre 2018 . Des millions de gilets jaunes dans les rues de chacune de nos villes et villages sur les places et dans les cafés de France et d’outre-mer réunis à réfléchir comment s’en passer? Et ainsi chaque samedi "gilets jaunes-voitures mortes" sur plusieurs mois et peut-être une ou deux années car il va bien falloir s’accommoder plus rapidement que prévu en de nouvelles sources de déplacements si nous souhaitons un avenir pour nos descendants. Nos dirigeants sont trop bornés pour changer véritablement. La preuve ils boivent encore plus de carburants que le peuple dans d’innombrables déplacements potiches et inutiles en limousines fumantes à la sauce américaine Trump  et/ou autres coûteux falcon avion présidentiel à la française.  A nous le peuple de se substituer à eux, mais plus intelligemment que prévu demain matin. Mais ceci est une utopie coup de plumeau en palmier à la Gandhi en version originale arbre bouteille à la mer "Canardjaune".

    Gilets jaunes-voitures mortes?...

    Bon samedi jaune 17 novembre 2018 


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  • Dans l’antre d’un couchant embrasé

    Rocher ton acajou embrassé

    En fond de paillettes d’or

    L’horizon du nadir décor

    Mer en vapeur déclinante

    Nuages en retombée fumante

    Rouage du temps qui rouille

    La destinée qui se brouille

    Envolée dans la fraîcheur d’un soir

    Le manant à l’orée de sa gloire

     Heureux et joyeux jour bonheur

    Façonne le mystère du créateur

       


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  • Un matin de brume,

    Cherchant la lune 

    Ne l’ai point trouvée. 

    Soleil sur les sommets, 

    En léthargie d’automne

    Peupliers frissonnent.

    Gouttes de rosée au nez

    Toiles d’araignées 

    Égrainent leurs chapelets

    Parapluie de thym

    Exhale parfum  

    Du mulot des champs

    Dandinant et sautillant.

    En léthargie d’automne

    Vieux chênes somnolent.


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  • Voyager en train de Bordeaux à Nice était chose aisée à la fin du XXème siècle. On s’allongeait confortablement sur une banquette lit au départ d’un train de nuit et on se réveillait frais et pimpant à Nice le lendemain matin après avoir été bercé par le roulis ferraillé des rails. De jour, les voitures compartimentées à 6 ou 8 voyageurs et joliment décorées de gravures photographiques , bordées d’un couloir qui permettait de se dégourdir les jambes sans déranger, incitaient spontanément à la conversation entre voyageurs. Les pique-niques arrosés sur serviettes dépliées sur les genoux offraient des échanges de produits sains des terroirs du sud-ouest et provençaux. C’était sans compter sur l’avancée du progrès des vitesses élevées du panier tout TGV de la SNCF. En ce premier quart du XXIème  pour aller de Bordeaux à Nice cette florissante entreprise surendettée vous propose des voyages à rallonge via le nombril Paris de notre beau pays France moyennant monnaie sonnante et trébuchante pour un confort devenu ultra silencieux par écrans connectés USB et une durée de voyage rallongée en vitesse de croisière à 300 kmh via un métropolitain parisien à 30 kmh.

    Si vous osez vous rebeller et persistez à emprunter la voie normale Bordeaux-Nice via la ville rose Toulouse-Matabiau, la galère des retards chroniques vous guettent à chaque arrêts intermédiaires déclinées en longues durées incompréhensives. Lorsque vous abordez la traversée des Corbières entre Carcassonne et Narbonne le département de l’Aude se franchit à la vitesse d’un escargot de Bourgogne en robe petit-gris des Charentes à la recherche de feuilles de vigne greffées sur cannes de Provence. Autrement dit vous n’avancez plus du tout sur une cinquantaine de kilomètres tellement les deux voies sont devenues vétustes faute d’une maintenance d’entretien réduite à presque zéro pointé.

    Rongés de rouille à la base ,les poteaux métalliques supports des câbles d’alimentation de la caténaire sont béquillés jambe de bois en prothèses d’échafaudages recyclés. Les piliers des ponts se déchaussent et les tunnels suintent de stalactites débordantes. Narbonne enfin dépassé le Saint Roch de Montpellier vous bénit d’une nouvelle attente en gare car votre inter-cité doit subir la contrainte technique de la LGV devenue prioritaire sur votre ligne classée seconde catégorie à remiser bientôt au musée du rail de Mulhouse. Enfin parvenu à Marseille moyennant une à deux heures de retard suivant les jours, votre inter-cité totalement disparu des écrans radar, jusqu’ à Nice il vous faudra surfer sur les voies d’un TER tortillard en lieu et place d'un TGV qui vous a pourtant été facturé au départ. Rassurez- vous, la SNCF vous remboursera ultérieurement 25 à 50% de votre billet et le sourire de la promenade des Anglais sera là, à portés de mains.

    NB: Le saviez-vous? Un client SNCF sur 6 utilise les TGV, 5 usagers sur 6 empruntent un TER ou un inter-cité. Cherchez l'erreur d'investissement pour résoudre les problèmes de mobilité du rail en ces temps de transition énergétique.

      Bonne journée à toutes et tous.


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