Stipes torses claudiquent leu-cy, leu-là, à la queue de saint leu-leu, bien rangés en rang d’oignons de Mulhouse, sertis de béquilles pin d‘Orégon. Ces palmiers vaccinés anti-charançon rouge investissent la reconquête de la promenade des Anglais. En contrebas les galets de Galion plage, étonnés par ce cheminement de soldats corsetés mais bien décidés à reverdir les goudrons et bétons, des Palais de la méditerranée, de l’Hôtel du Negresco et du musée Masséna , s’interrogent sur l’issue de la piste cyclable vers le vieux port.

_ Va-t-elle bifurquer vers la coulée du paillon récemment badigeonnée de verts exotiques pour mieux masquer le fleuve côtier égout qui s’écoule en dessous? Réussira-t-elle à se frayer un passage cours Saleya pour cueillir des Œillets de Nice d‘importation Kenya? Du haut de la Tour Bellanda, les nyctalopes veillent au grain nocturne sur la basilique Notre-Dame pour deviner si tout ce remue-méninges n’est pas un brainstorming diurne.

Le week-end nos stipes claudicants soufflent un air fête dans le calme du quai des Etats-Unis endimanché. La maison du département et de la montagne réunies espère tenir encore un siège face au tsunami régional des régions écartelées à la marine marchande de poissons, en formica à la pyjamas du 20 heures A2. Les galets de Régence plage surveillent les décollages des oiseaux métalliques des terminals 1 et 2 qui barbotent à l'embouche lippue du Var en déshérence des Alpes maritimes . Carras, bambou, Florida, Voiliers, et Neptune plages se disputent Hi Beach et Blue Beach, dans un vacarme de vagues hérissées de moutons déferlant sur la baie des Anges aux Saints Apôtres. Mais que signifie ce méli-mélo de mots déversés en vrac? : Des regards croisés déjantés, charivari cumulonimbus salade niçoise. Bon voyage chapeauté. 

Bon mercredi 28 octobre 2015

_«Allo…allo…allo mademoiselle?

_ Je vous écoute Monsieur Fernand.

_ Allo… Allo mademoiselle du téléphone,s'il vous plaît, je voudrai le 27 à Roquebrune, cabine 3.

_ Mais monsieur Fernand, il n’y a plus de cabine N°3 à Roquebrune et encore moins de 27. 

_ Comment ça plus de cabine N°3 et plus de 27 ?

_ Monsieur Fernand, elle a été déposée la semaine dernière.

_ Déposée???Et pourquoi?…

_ Pas assez rentable pour notre compagnie « Orange ».

_ Mais… mademoiselle, mon amie Justine est sans téléphone et c’est le seul moyen pour moi de pouvoir la joindre.

-Désolé monsieur Fernand ».

 La dame du téléphone raccroche le combiné.

_«Allo…allo mademoiselle. Nous avons été coupé. S'il vous plaît, j ’aurai voulu le 27 à Roquebrune, cabine 3.

_ Monsieur Fernand, il n’y a plus de cabine N°3, et votre cabine N°1, est sur ma liste de dépose de la semaine prochaine;

_??? C’est quoi cette maladie de déposer?

-Il s’agit en fait d’ôter tous les publiphones qui occupent la voie publique. 

-??? Et pourquoi mademoiselle?

_ Notre compagnie « Orange » n’a plus l’obligation de service universel. 

_ Et comment je vais appeler mon amie du 27 à Roquebrune, cabine N°3 ?

_ Achetez-vous un I phone 4 G et dite à votre amie Justine d‘en faire autant. Nos publiphones sont en obsolescence programmée. Ce sont des mobiliers urbains démodés qui encombrent les trottoirs et coûtent cher à notre compagnie « Orange »… .

_ Mais mademoiselle « Orange » c’est du démarchage téléphonique que vous me proposez.

_ Bien sûr monsieur Fernand, je suis un robot automatique de marketing en cool- center  téléphonique basé à Rabat car la taxe foncière est moins chère là-bas et comme le couscous c‘est bon comme chez nous. De plus,  je dois vivre en CDD pour faire vivre mon PDG.

-Comment ça votre PDG?

_ C’est pourtant simple à comprendre Monsieur Fernand, avec l'automatisation et le tout numérique, il est le seul à ne pas avoir été licencié de notre compagnie « Orange » et il a besoin d‘un parachute doré pour prendre sa retraite »

_ Le robot raccroche.

- Allo… Allo…je n’ai plus de combiné à mon fil téléphonique…

_ Normal monsieur Fernand, nous sommes en pleine dépose de votre cabine N°1, la dernière qui restait sur Roquebrune ».

_ «Allo…allo... mademoiselle, je ne vous entends plus »...        

Bonjour,

Sans aucun coup de feu, ni arme de guerre déployée la France comme par enchantement vient d’agrandir l’équivalent de sa surface terrestre hexagonale en pleine propriété de sol et de sous-sol sur petite planète Terre. Mais quel est donc ce traquenard véritable miracle de Lourdes? Comment un pays peut-il s’agrandir sans qu’aucun peuple voisin ne réclame sa part du gâteau? Très simple, il suffit d’être un pays possédant des côtes maritimes et de revendiquer les droits la convention de Montego Bay auprès de ce machin nommé ONU . Dommage pour nos amis et voisins suisses, même avec pleins de coffres-forts remplit d’or, ils ne pourront jamais s’offrir cette donation onusienne pour s’agrandir car le lac Léman n’est point une mer et encore moins un océan. Que va-t-on faire de toutes ces nouvelles terres sous-marines obtenues par conquêtes non guerrières? Protéger les océans me direz-vous? C’est louable et généreux, mais que nenni. Nos gouvernants qui sont très intéressés ne le voit pas du tout sous cet angle de bon samaritain qui voudrait protéger la planète à l’aube de la COP21( Comme dirait De Gaulle un autre machin pour pseudo sauvetage de notre grain de poussière dans l'univers ). L’expression « développement durable » passe en premier par le mot "développement" et donc pour nos dirigeants à lunettes de myope, grattouiller nos nouveaux fonds marins pour voir si pétrole ou autres fausses richesses si camouflent. Tant pis pour le durable de nos enfants. Ils trouveront bien une solution pour dépatouiller le vaste merdier que l’on va leur laisser.

Bon week-end à méditer sur le sujet      

Léon, ange gardien du jardin des trois falaises « Primevères, Erevan et Tulipes », batifole avec aisance à l’ombre de la voûte céleste des palmiers des Canaris pas encore décimés par le serial killer.

Fièrement, il nargue ses prédateurs, les chasseurs de gibiers.Il montre ainsi à François Gouda, notre premier du pays de France, qu’ au sein d’une petite figure géométrique nommée hexagone il est bon de changer de politique envers Dame Nature. Celle-ci ne doit pas être considérée comme notre ennemie, mais comme une précieuse alliée.

Au lieu de se pavaner comme un coq de bruyère sur le chasseur français en recommandant la mort du loup, vœux chers à Ségolène, son ex devenue depuis reine de la transition énergétique au service des multinationales Erdf/areva, gdf suez et total.

Léon pense en son fort intérieur que le meilleur moyen d’échapper aux coups de fusil des hommes, c’est de vivre non caché au cœur de leur cité bétonnée. Ainsi moins de risque d’un plomb perdu sous plumes multicolores.

Léon, tu as raison, montre à ton pire ennemi qu’il n’est pas sur la bonne voie de la raison. Viens le défier à sa barbe et son nez, sous ses murailles de fenêtres d’aquariums posés en « Algecco » perpendiculaires. Léon, méfie-toi car ton ennemi est encore plus redoutable que le serial killer qui butine et broute parmi les palmes au dessus de ta tête. Ton ennemi ne te tue pas pour manger par faim, il te tue par plaisir. C’est un chasseur qui a perdu toute notion de cueillette. Il s’est tellement détaché des liens intimes qui l’unissent à Dame nature qu’il en a perdu tous sens de raison.

Au-revoir Léon mon frère, et bonne route (sans franchir la ligne jaune) vers de nouvelles contrées moins dangereuses pour toi, si toutefois tu réussis à en découvrir une…Tchao Léon.

Bon mercredi 21 octobre 2015 à toutes et tous.  

Bonjour,

« Quand le soleil décline à l’horizon, le moindre caillou fait une grande ombre et se croit quelque chose » nous a écrit un jour pas si lointain ce charmant homme de lettres Victor Hugo .

Mais quand les petits galets de la plage au restaurant « Bistro chic Cousteau » et des jeux de Monsieur Barrière Casino, roulette russe pour €uros, anime l’esprit des rêves d’un roquebrunois, le fantasme de Gulliver réapparaît.

Grâce à cet homme, petits galets après petits galets empilés avec adresse et dextérité , un monde enchanté de figures surgissent des sables comme un mirage au cœur du désert saharien. Le libre cours de son inspiration du jour le pousse aujourd’hui à ériger un phare pour permettre au fantôme du commandant de La Calypso d’accoster à Menton le temps d’un repas gastronomique.

Dans notre univers d’humains en pleine mutation et à la veille de la saison hivernale très rude pour nos sans logement, un peu de rêve, ça réchauffe l’esprit et le cœur.

Je

vous

souhaite

une

bonne

semaine.