• Bonjour ,

    Courant octobre , j’ai croisé du regard ce curieux coléoptère aux élytres rouges et à la tête verte . Il ou (elle?) devait sans doute aller au carnaval de Venise . Je l’ai en effet rencontré sur un chemin de randonnée italien du côté de Dolceacqua . Nous nous sommes salués , puis il a repris sa route vers son destin d’insecte libre en terre ligure et moi mon sentier sur les hauteurs de ce village au pont si beau . Pont de Dolceacqua  Je pense qu’il s’agit d’un Chrysomèle grossa (Melasomoptera) mais n’étant pas vraiment certain , si quelqu’un qui passe me voir est expert entomologiste , peut-il me le confirmer . D'avance merci

    Bon week-end de mi-décembre 2013


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  • Bonjour ,

       

    Depuis l’automne 2006 , un sérial killer provoque des ravages spectaculaires sur les palmiers de la France du sud . Ce tueur à gage des palmes d’or de Cannes et de toute la région PACA (Provence -Alpes-Côte d’Azur) tir à vue dès qu’il se dépose au cœur des houppes palmées . Originaire d’Indonésie , il profite de la mondialisation du commerce des végétaux , pour rapidement s’installer sur l’ensemble des territoires où se dressent fièrement des stipes . Il s’agit du charançon rouge des palmiers , redoutable coléoptère de la super-famille des Curculionoideae . Le seul moyen de lutte efficace actuellement préconisé pour sauver les quelques 50 000 palmiers qui se dorent les palmes au chaud soleil des Alpes-Maritimes c’est de détruire et brûler systématiquement ceux trop contaminés et de réduire à l’état de totems ceux pouvant éventuellement être sauvés des morsures du sérial killer . Et les totems à leur tour commencent à proliférer dans le secteur rivieras française et italienne . Ces végétaux-totems n’ont plus qu’à être vénérés comme une divinité . Mais reste à savoir si l’efficacité des divinités amérindiennes sauvera les dégâts causés par la mondialisation du commerce . La globalisation est en marche et ses inconvénients aussi .

     Les photos prisent entre chien et loup sont ratées aussi j'ai bricolé un peu en virtuel la triste réalité des clichés .Bonne semaine

     

     

     

     


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  • Oh ! qu’il est long et tortueux le chemin conduisant vers l’éternité de l’au-delà de la colline . Que les croisements de la route de vie sont noueux et semés d’embûches . Qu’il est douloureux de croire ou de ne pas croire , et même de douter au suprême créateur qui semble indifférent aux misères qu’il a générées ici bas. Il est 3 heures du matin et suis insomniaque . Dans le noir de ma chambre , j’imagine que je suis au cœur du Sahara . La voie lacté y éclaire la nuit d’un pas feutré sans lune . Je tente de m’accorder un morceau de sommeil réparateur . Hélas je n’y parviens pas et lorsque je tombe enfin dans un demi-sommeil mes rêves m’emportent vers des cauchemars invraisemblables qui me tirent hors du lit . Je me prête à penser dans l’obscurité profonde . Qu’elles devaient êtres radieuses les nuits de pleine lune sans tous ces hommes accompagnés de leur cortège de lumières artificielles . Oh ! Gaïa , Terre Mère que deviens-tu accompagnée de ces scélérats qui se qualifient d’humains ? Réagis , ébroue toi . Ne te laisse pas dévorer par ces mineurs de pommes célestes . Reprend ton indépendance originelle . Le créateur s’est trompé . Il a posé sur toi une forme de vie qui te salit jusqu’à la lie . Ta fièvre anthropique bousculée par les hommes va peut-être les mâter . Ces savants personnages vaniteux vont devoir rapidement s’adapter à tes brusques sautes d’humeur qui ne vont pas manquer de se produire à courte échéance grâce à ton réchauffement climatique , sans aucun précédant aussi rapide , sur ton corps endolori . Et surtout soit impitoyable envers ces riches rois qui te blessent , te détruisent et t’avilissent . D’une simple pichenette , écrase ces doryphores de bipèdes . Ils ne méritent plus la confiance que tu leur a accordée jusque là . Les hommes ne valent rien . Ils ne sont que faiblesse et mensonge . La complexité de leur ego est sans limite pour se pavaner au sommet de leur orgueil . Rien ne les arrêtera pour parvenir à survivre sur ton dos et dans tes entrailles . Ne devient pas leur chose . Ils te poussent à vivre à crédit pour leurs plaisirs futiles . Retourne à ta raison première . Eradique les . Que les plantes et animaux soient à nouveau ton ajustement d’équilibre finement miraculeux . Leurs silences béats méritent compassion . Aide les à reconquérir leurs espaces perdus au profit de ces gueux à langage langue de bois mort . Ce n’était qu’un rêve cauchemardesque utopique . Le jour se lève . J’ai peu dormi et je reviens peu à peu la réalité du quotidien qui me happe . Ce dessin de plantu pour illustrer mes rêves et cauchemars de cette nuit .  

    Bonne journée


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    Seulement trois semaines séparent ces deux épisodes de la vie de mon fleuve . La frénésie des parcelles de maïs qui jouxtent les rives de " la Charente " donne des sueurs glacées aux eaux limpides . Le niveau du précieux liquide , sang de notre mère Terre " Gaïa " , joue du yo-yo en fonction des pluies déversées par le saint Ciel , et les prélèvements répétés inlassablement par les saints Hommes avides de grains d’or .Cette plante tropicale , sous nos latitudes tempérées est un anachronisme avéré de sottise . L’appât du grain de " Monsanto " et consort est sans limite . Pourtant mon fleuve " La Charente " crie à l’évidence le contraire. Lui est fort bien limité . Plus long fleuve côtier de France , il mesure seulement environ 365 km de sa source prise à Chéronnac jusqu’à son embouchure à Rochefort où ses eaux douces se mêlent avec celles salées de l’océan atlantique pour nourrir un peu plus au sud les huitres du bassin " Marennes-Oléron"  .

    Où est passée la sobriété heureuse et harmonieuse dans ce décors d’enfer vert et gris crée par les hommes ? On nous parle de biodiversité . Ici elle en prend un sérieux coup derrière la nuque . Elle s’effondre , elle s’écroule . Les colonies de papillons s’estompent . Vulcain , Robert le diable , paon du jour , petite tortue , pourtant belles fleurs dansantes au gré des amours ailés se raréfient . Martins-Pêcheurs au bleu fluo incomparable désertent ces lieux devenus inhospitaliers . Là , le développement productif , cher à notre actuel ministre Arnaud , siffle l’hymne à la joie patriotique du non durable . Depuis 15 jours , les après-midi par 38° en plein soleil , les tiges de maïs frétillent sous les canons gicleurs d’eau , pour nourrir le CAC 40 de l’agro-business de BASF. L’apocalypse de la non vie devient florissante . Les hommes à force de toiser mon fleuve , vont réussir à le tarir même lorsque les nappes phréatiques sont paraît-il au zénith . Oh ! mon fleuve tu agonises sous la pression excessive des prélèvements des hommes .Oh ! mon fleuve , tu étais pourtant si beau …

     


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  • Les paysans sont devenus des exploitants agricoles , les bûcherons des exploitants forestiers . Résultat , il n’est pas besoin de voyager en Amazonie où à l’autre bout de la planète pour se rendre compte des hécatombes que l’on fait subir aux forêts françaises. Elles sont pour la plupart en bien mauvais état et le peu qui est cultivé l’est fort mal . Tous comme les agriculteurs , les bûcherons sont devenus des tueurs en puissance qui exploitent sans souci du lendemain . Ils procèdent selon les mauvais conseils de techniciens et ingénieurs agricoles à des mono plantations de peupliers en zone humide , de sapins douglas ou épicéas à croissance rapide en montagnes , et parfois d’ eucalyptus à croissance fulgurante sur les terres pauvres et trop acides en plaines . Ces immenses surfaces plantées d’une seule essence d’arbre sont le théâtre d’un appauvrissement généralisé de la biodiversité . Les biotopes y sont bouleversés . Les terres y subissent un appauvrissement du sous-sol par acidification accélérée et vingt cinq à trente ans plus tard les coupes sombres en vert coupe à blanc sont le summum de cette sottise programmée par les bien-pensants ingénieurs .

    Ainsi sur les bords de mon fleuve côtier " La Charente " , de nombreuses peupleraies alternent avec d'immenses parcelles de Maïs . Les exploitants forestiers vivent ici en côte à côte sans aucune symbiose avec les exploitants agricoles . Le résultant y est catastrophique . Cet après-midi , une larme a brouillé mes yeux , lorsque j’ai croisé du regard ces " écrabouilleurs " de planète .

    L’un traitait ses maïs appartenant à l’industrie agricole , rendant ses terres stériles , les transformant année après année en surfaces dures comme du béton pour futures inondations ; l’autre tronçonnait ses peupliers appartenant à l’industrie forestière , compactant le sol en un glacis craquelé accélérateur d’érosion .

    Tous deux , les uniques petites mains de travailleurs dans cette campagne désertifiée de toute vie organique , au volant de machines géantes au vomis de chimie pour l’un , écraseuses et déchiqueteuse de sol pour l’autre , ils œuvraient pour les grands comptes financiers de l’agroalimentaire . Mais le plus triste ,  c’est lorsque mon regards est tombé sur un oiseau , jeune rapace , victime de l’un ou l’autre de ces deux innocentes mains ouvrières . Tombé du nid d’un des arbres coupés ? Intoxiqué de poison pour traitements en maïsiculture ? Seule une analyse par un encore expert des hommes devenus fous permettrait de le savoir mais ne ressusciterait hélas pas le bel oiseau mort …Les oiseaux ne se cachent plus pour mourir .

     


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