Bonjour :

Fleurs aux origines Sud Africaine , les freesias sont reines à Pâques au Cap Martin . Elles dégoulinent des rochers de Roquebrune comme si elles souhaitaient prendre un bain méditerranéen . Le parfum de ces demoiselles d’avril est sublime .Très capiteux , il ressemble à celui du jasmin . D’ailleurs les maîtres grand nez de Grasse s’en servent comme note de cœur pour certains célèbres parfums .

Plante très exigeante en chaleur , elles ne se plaisent réellement en plein air que dans les situations très abritées du sud de notre hexagone France . Ici elles sont comme chez elles lorsqu’elles vivaient en Afrique du Sud . Dans nos jardins non méditerranéens , il faut planter les bulbes soit en pots pour qu’ils passent l’hiver bien au chaud en véranda ou alors les planter en peine terre au printemps pour une floraison plus tardive au cœur de l’été de nos climats océaniques et continentaux  Européen .

Le sol doit être bien drainé , sableux de préférence . Présentées en rocailles au jardin , elles font des Merveilles . Les fleurs ici photographiées sont comme je les souhaite pour toutes plantes , êtres vivants par excellence , c’est-à dire vivre dans leur élément naturel à l’état sauvage .  

Bonne journée              

Bonjour,

Dès les premiers soleils du printemps cette composée apparaît en petits groupes isolés sur les bords des routes , chemins , décharges et remblais et autres sols avec peu de végétation .

Les capitules sont composées de fleurs jaunes à pétales rayonnants multiples , entourées de sépales verts . Par temps couvert , la corolle se ferme et laisse voir la tige avec ses stipules rougeâtres . Après la floraison , les tiges s’inclinent et les feuilles commencent à pousser　: elles sont rondes ou cordiformes , de 10 à 30 cm de largeur , légèrement dentelées sur les bords et feutrées de blanc en dessous .

Plante médicinale contenant des mucilages et des tanins , employée extérieurement contre les inflammations , en décoction contre les maladies pulmonaires .

Photos du 5 mars 2013

En bordure de sentier dans le bois des rochers à Soyaux  

Bonne Journée

Je ressemble à un palmier et pourtant je n’en suis pas un . Si vous me croisez , sachez que certains de mes frères de sang de sève botanique peuvent vivre 2000 ans . Ma croissance est très lente . Me voir atteindre une dimension respectable de 18 m de hauteur pour un tronc de 50 cm il faudra vous promener en forêts tropicales à une altitude inférieure à 1000 m du côté du Queensland australien . Là-bas , ce sont mes cousins et ils se nomment Lepidozamia hopei . Moi transporté par les hommes ,  acclimaté au grand air d’Europe et en France en pays azuréen , je ne suis qu’un Cycas revoluta et donc jamais je n’atteindrai une telle taille . Seulement 3 m en hauteur . Ma vie sera plus modeste . Un peu plus d’un siècle si je tombe entre de bonnes mains de jardiniers amoureux des plantes . Je suis endémique des îles du japon du Sud et de la province côtière du Fujian en Chine . Vous me verrez souvent en jardineries , car je suis devenu à la mode . Chez les humains , aujourd’hui beaucoup de plantes à la silhouette agréable sont considérées comme une marchandise le temps d’un caprice . Pitié , comme vous , je suis vivant et sensible . Je crains les grands froids surtout si vous me placez en pot céramique ou de terre cuite . Mettez moi en serre froide ou véranda pas trop chauffées pour affronter les rigueurs des hivers non méditerranéens et côte atlantique. Au grand air l’été , j’aime la pleine lumière et l’eau lorsque les forts gels ne sont plus à craindre . Je suis strictement dioïque c’est à dire , je ne mélange pas mes fleurs sur un même pied . Si vous me voyez porter des fleurs staminées en cônes plus ou moins pendants je suis monsieur Cycas ; si vous m’observez avec des fleurs pistillées au centre du bouquet de feuilles , c’est que je suis Madame . Le vent et quelques insectes assurent notre mariage d’amour . Jamais pressé de faire les choses , six mois après la pollinisation , la fécondation arrive enfin et l’embryon se développe . La plante maman produit alors de grosses graines rouge légèrement aplaties sans fruit c’est pourquoi les hommes disent de nous que nous sommes gymnospermes ( graines nues ) .

Sachez enfin que les moines bouddhistes nous vénèrent et protègent dans leurs temples et sanctuaires shinto . Aux Antilles françaises nous sommes appelés " petits rameaux " car nous remplaçons avantageusement les feuilles de palmes et de buis pour le dimanche des rameaux . Pour finir ,nos habitats d’origine sont si dégradés par les destructions des activités humaines , que vers 1960 nous avons failli disparaître . Mes ancêtres apparus il y a plus de 250 millions d’années au Permien n’existent plus aujourd’hui à l’état sauvage .

Nous ne sommes plus que des plantes domestiquées . Messieurs les humains soyez moins gourmands en territoires , laissez nous encore un peu de places . Depuis 250 millions d’année que nous existons , nous avons encore tant de choses à vous dévoiler …

Ce genre compte plus de cent vingt espèces d’annuelles , de bisannuelles et de vivaces , originaire des régions tempérées des deux Amériques , mais naturalisées un peu partout . Près du sol , des feuilles longues de 15 cm , forment une rosette . Les feuilles de tige sont nettement plus petites et finement sciées . Les fleurs estivales, à vie brève , de 3 cm de large groupées en grappes terminales montrent de délicats pétales jaunes ou parfois roses , rouges ou blanc , ainsi qu’un long tube basal . La plupart sont pollinisées par des insectes nocturnes ( papillons de nuit essentiellement ) et ne dégagent leur parfum que le soir . Certaines ne s’épanouissent même pas durant la journée .  Une capsule linéaire de 3 cm de longueur se développe en guise de fruit , avec des graines glabres et des poils étonnamment feutrés . L’huile d’onagre extraite des petites graines compte des acides gras , réputés bénéfiques pour la santé s’ils sont consommés régulièrement à petite dose au moment des repas .

 Culture : multiplier par semis ou division au printemps ou en automne , ou par bouturage herbacé en fin de printemps . Elles supportent bien la sécheresse . La plupart sont rustiques et se plaisent en situation dégagée et ensoleillée dans un sol bien drainé et sableux

Texte source : Un mélange du Botanica et du Guide de la faune et de la flore de la bibliothèque de Canardjaune .

La fleur présentée a été photographiée sur un talus en bord de route à Viviers du Lac (Savoie) le 18 oct 2012  . Merci aux cantonniers du coin qui n'ont pas massacré ces lieux par fauchage

Je pense qu’il s’agit d’une Oenethera biennis ( Onagre bisannuelle )