Bonjour,

 

Ne me cherchez pas sur over ,

Je suis ailleurs là-bas , sur les hauteurs .

Carpano , Grammondo, Siricocca, Garuche,

Mont Ours et Roulabre , Pic du Baudon

sont pour l’heure mes sommets favoris .

Contrairement à l’alcool , je les déguste

sans aucune modération . Certes les cuisses

et les mollets rouillés par un trop long hiver

souffrent les premiers jours d’utilisation

intensive . Mais passée la période de rodage

que du bonheur . Embrasser les cols de Bausson

de Castillons , du berceau et faire sauter le

le col de Verroux est fantastique pour se régénérer .

Fouler le plan du lion , chatouiller le roc d’Orméa ,

fleureter avec le rocher de la corne , titiller

les fantômes de la baisse des Cabanelles ou

de Frayche Fonda est un plaisir inépuisable .

Vous l’avez deviné , je suis plongé dans l’arrière

Pays Mentonnais . J’y suis bien comme un loup

de mer en Méditerranée .

Bonne journée  

 

Perché entre ciel et mer , accroché au balcon du rocher d’Eze , cet unique gueule de loup , Muflier du Mercentour , que je croise du regard sur le sentier de Nietzsche me frappe par sa beauté insolente en cet adret peu hospitalier pour lui . S’érigeant hors de l’anfractuosité de la roche , blotti contre une euphorbe arbustive toute aussi peu servie que lui en éléments nutritifs pour grandir , il est là unique en son genre dans ce paysage magnifique comme pour me dire :-« Ne regarde pas alentour , c’est moi seul en ce lieu qu’il faut contempler　» . Nul doute , il a un peu raison , mais l’alentour vaut aussi le détour . Cette fleur passagère clandestine d'un jour pour m'accompagner sur ce sentier escalier restera gravée à jamais dans mon amour du créateur des choses de vie qui poussent à l'envie d'en découvrir encore et encore . Si vous prenez le train entre Nice et Menton , posez-vous un après-midi en gare d’Eze sur Mer , franchissez aussitôt la nationale routière , et grimpez jusqu’au village , à l'aise posé sur son éperon rocheux , par ce chemin de montagne . Vous ne serez pas déçu par l’effort accompli .

        Cette plante succulente souvent confondue avec l’agave    

a longtemps appartenue à la famille des Aloaceae et

Liliaceae . Mais depuis 2003 ce genre est rattaché à

la famille des Asphodelaceae . Elle se caractérise par

une rosette de feuilles épaisses , mais souples car très

charnues , plus ou moins allongées , et dentelées sur

les bords , pour certaines espèces . Le port est variable

; il peut être arborescent , rampant ou acaule . Les

Fleurs sont petites mais regroupées de manière dense

sur de longues hampes florales pouvant parfois

dépasser un mètre .

 

   

De culture facile , dans le midi

de la France elles peuvent être plantées en plein air et

fleurissent de janvier à fin mars . On peut

les classer en 3 catégories par rapport à leurs exigences

climatiques : déserticoles ( très chaud le jour , très

frais la nuit , avec une pluviométrie très faible ) , de

savane (chaud le jour , frais la nuit et pluviométrie

très marquée d’une saison à l’autre ) et enfin

montagnardes ( frais dans la journée , froid à très

froid la nuit . Pluies variables mais toujours fort

ensoleillement ) .

L’aloès vera est consommée dans les

pays d’Asie , souvent comme dessert . On mange la

chair de l’intérieur des feuilles sous forme de cubes

gélatineux accompagnés d’un sirop léger .Dans les

enluminures du Moyen Âges , l’aloès est le symbole du

chagrin . Elle est censée écarter les mauvais esprits

lorsqu’on la suspend au-devant des portes .

Données texte Wikipédia

Photos Canardjaune

      Plage des sablettes à Menton

le 4 avril 2013